Publié le 2 Feb 2023 - 17:07
POUR EXIGER SA LIBÉRATION

Boy Djiné entame une grève de la faim 

 

La lutte pour exiger sa libération continue pour Baye Modou Fall alias Boy Djiné. Dans notre édition d’hier, nous évoquions les menaces de Baye Modou Fall alias Boy Djiné qui dit projeter de s’évader, au cas où il ne serait pas libéré, étant entendu qu’il a déjà purger sa peine. Hier, sa famille a joint EnQuête pour annoncer qu’il va entamer, dès aujourd’hui, une grève de la faim. ‘’Baye Modou dit ne plus comprendre ce qui se passe avec lui.

Il a confié être le Sénégalais qui a plus d’assise. Il ne comprend plus l’acharnement dont il est victime. Le dossier de Casamance dont on l’accuse, il dit qu’il n’est nullement concerné. La preuve est que les filiations de l’auteur ne sont pas identiques aux siennes. Les empreintes digitales l’ont blanchi. Vu qu’on veut lui coller une peine pour un délit qu’il n’a pas commis, il a décidé d’entamer une grève de la faim pour se faire entendre, vu que les autorités font la sourde oreille devant cette affaire’’, renseigne un proche de sa famille.

 Selon lui, Boy Djiné a montré, depuis le début, sa bonne foi, mais, rien n’a été fait. Il a écrit à toutes les personnes qui pouvaient l’aider à sortir, en vain. ‘’Il ne voulait pas arriver à ce stade, mais, il n’a plus de solutions. Face à l’omerta des gens qui doivent lui répondre, il doit continuer la lutte avec ses moyens, d’autant plus qu’il n’est pas un criminel. Il ne fréquente pas des auteurs de crimes de sang. Donc pourquoi, selon lui, on le garde en prison ? Pourquoi on ne respecte pas sa dignité humaine ? Pourquoi vouloir lui faire payer un délit qu’il n'a pas commis ? Pourquoi, ils ont peur de sa liberté ? Qu’attendent les autorités pour le libérer ? il dit qu’il n’a rien fait et, depuis 10 ans, il est entre les mains de la justice. Il est temps qu’on le laisse. Le temps de l’acharnement contre lui doit prendre fin. S’agissant du dossier de Casamance, il dit qu’il ne va pas le purger, vu qu’il n’en est pas l’auteur. Le seul hic, selon lui, est que le plaignant n’est plus de ce monde, mais qu’il a été blanchi par les empreintes digitales. Qu’on le laisse rentrer chez lui, vu qu’ils n’ont plus rien à lui reprocher’’, déclare notre interlocuteur.     

CHEIKH THIAM

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