Les parlementaires se mettent à niveau
Le réseau des parlementaires pour la réduction des risques de catastrophes (RRC) a bénéficié hier d’un atelier d’information et de mise à niveau. Il entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de gestion des risques et catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques.
Les catastrophes naturelles sont une réalité douloureuse au Sénégal. En attestent les inondations intervenues ces dernières années. Le Sénégal est durement frappé par cette situation qui affecte gravement son économie. Par conséquent les études menées par la Banque mondiale et l'État du Sénégal ont montré que les impacts des inondations de 2009 sont évalués à plus de 100 millions de dollars (soit 45 milliards de Fcfa). D'ailleurs, la 2eme conférence mondiale sur la prévention des catastrophes qui a eu lieu en janvier 2005 à Kobe-Hyogo (Japon) a produit une feuille de route pour la gestion des catastrophes. Il s'agit du Cadre d’Action de Hyogo (CAH) 2005-2015 : ‘’Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes’’.
Hier, il s'est agi de porter à la connaissance des députés les grandes lignes de ce cadre d'action. Mais surtout de les informer sur le cadre de gestion des risques et catastrophes (GRC) au Sénégal. Idrissa Diallo, le président du réseau des parlementaires de la plate-forme nationale de réduction des risques de catastrophe (RRC), a fait remarqué que depuis une vingtaine d’années, la réduction des risques et catastrophes naturelles constitue une composante de pus en plus essentielle des politiques et des relations internationales. Il a également précisé le rôle incontournable de la prévention des risques. Il a insisté sur la sensibilisation à la réduction des risques et catastrophes, à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Car, comme l'a souligné le Directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, Ibrahima Lo, ‘’ces catastrophes ont des conséquences souvent dramatiques pour les populations et présentent l’inconvénient de mettre en péril de nombreuses actions de développement menées par l’État’’.
Au Sénégal, il existe une plate-forme nationale pour la prévention et la réduction des risques majeurs de catastrophes. Elle s'inscrit dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Un programme décennal de gestion des inondations a été élaboré. Sa phase d'urgence (2012-2013) est estimée à 66 milliards Fcfa. Elle consistera essentiellement à la construction de canalisation pour le drainage des eaux pluviales.
Aida DIENE
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