Publié le 12 Jan 2014 - 04:29
SANS LA SATISFACTION DES REVENDICATIONS SYNDICALES

Pas de «projet de stabilité et d'émergence économique», selon la CCSS

 

L’État ferait-t-il preuve de mauvaise volonté dans le traitement des «urgences sociales» ? La Coalition des confédérations syndicales de travailleuses et travailleurs du Sénégal (CCSS) n'en doute pas, et l'a affirmé lors d'un point de presse tenu hier.

Mamadou Diouf, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA), a ainsi déploré la léthargie prévalant dans des secteurs importants de l'économie. "Nous relevons une absence de volonté de l’État à vaincre le marasme économique et créer les conditions d'une bonne relance de la production nationale (pour) améliorer notre compétitivité économique», s'est-il désolé.

Le Sg de la CSA a souligné le ''peu de réponses'' dans le traitement des revendications des centrales syndicales soumises au gouvernement. "Nous tardons encore à vivre les ruptures annoncées à ce niveau, a-t-il dit. Nous attendons encore des réponses concrètes à des préoccupations majeures des travailleurs''.

Énumérant les revendications des différents syndicats membres de la coalition, il indiquera que la satisfaction de l'ensemble de ces points constitue un préalable avant l'engagement d'un quelconque processus de négociations pour la mise en œuvre d'un projet de stabilité sociale et d'émergence économique.

"La coalition a suffisamment montré sa disponibilité à dialoguer et à négocier avec le gouvernement et le patronat, en toute responsabilité", a avancé le porte-parole du jour qui soutient qu'il revient au gouvernement d'en tirer les conséquences.

La récurrence des conflits sociaux dans les secteurs éducation, santé, justice, hydrocarbures, la fréquence des affrontements entre forces de l’ordre et étudiants dans l’espace universitaire, l’absence de dialogue au niveau des secteurs professionnels et interprofessionnels, ont été fustigés .

La CCSS a également remarqué que le constat reste le même au niveau du traitement des cahiers de doléances des années 2012 et 2013 et de la revendication syndicale en général.

La CCSS est composée de la CNTS, de l'UNSAS, de la CNTS/FC, de la CSA et de l'UDTS.

ANTOINE DE PADOU

 

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