Pour une meilleure collecte des recettes, la douane vient de signer un nouveau programme de vérification des importations (PVI) avec le  cabinet Modelsis.

Le nouveau programme de vérification des importations (PVI) signé par la Douane et le cabinet Modelsis a été lancé hier dans un hôtel de la place. Prévu pour une durée de cinq ans (2014-2018), ce programme participe à la modernisation de l’administration douanière et permet une meilleure collecte de recettes et d’accroître ainsi ses performances. Comme le dit d'ailleurs le directeur de la Douane, le monde change et l’administration douanière qui est au cœur des échanges doit prendre en compte les mutations. 

Outre les instruments déjà existants, ce qui est confié au Modelsis est la maîtrise de la valeur en douane, condition sine qua non de l’augmentation des rendements. Le deuxième outil est l’interconnexion des services des douanes et de ceux de la direction générale des impôts et domaines. ''Cela permet de créer des synergies entre les deux institutions pour plus d’efficacité.

A ce jour, il n’existe pas une bonne information financière. Il permet donc une synthèse des informations financières venant des deux entités pour un meilleur contrôle'', a expliqué le directeur de cabinet du ministre du Budget. Le troisième point est la gestion du transit routier inter États informatisé qui participe de la facilitation des échanges.

Ce contrat permet l’acquisition de matériels lourds comme les scanners trop chers pour être acheté en un an et qui doit être amortis sur la durée du contrat. Il s’accompagne également d’un transfert de compétence afin que la douane soit autonome à la fin du contrat. Toujours, à en croire le Dc du ministre du Budget, cette convention est importante pour le financement du PSE. En fait, explique-t-il, les 43,39% du financement du PSE, soit 9 685,6 milliards, doivent provenir de financements propres de ressources internes de l’État. Or, la Douane et les impôts et domaines sont les principales mamelles qui assurent la pérennisation et la crédibilité budgétaire de l’État.

BABACAR WILLANE