Publié le 29 Apr 2013 - 08:37
SOLUTIONS DE SORTIE DE CRISE AU MALI

Des universitaires préconisent une élection présidentielle

 

La Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (FNF) a tenu un forum libéral sur la crise malienne afin de trouver des solutions de sortie de crise.

 

''Le Mali a frôlé les catacombes''. Ces mots prononcés par Ousmane Ben Traoré, député malien, prouve la gravité de la situation de crise dans laquelle était plongé le Mali. Grâce au soutien de la communauté internationale, particulièrement à l'intervention militaire française, le Mali est en passe de sortir de l'impasse. Toutefois, selon lui, il reste beaucoup de choses à faire afin que le Mali retrouve toute son intégrité territoriale. D'où la nécessité de la tenue ce forum libéral qui regroupe les universitaires, les hommes de droit, les experts en relation internationale afin de réfléchir sur des voies et moyens de sortie de crise au Mali.

 

Selon le directeur régional de la FNF, Werner Nowak, il est primordial que tous les pays fournissent des efforts pour résoudre le problème malien, car le risque de propagation de la guerre dans les pays limitrophes n'est pas à négliger. Aussi, a-t-il laissé entendre que si rien n'est fait pour pallier la crise malienne, le Mali sera un territoire sous l'emprise des islamistes et cela peut servir de prétexte pour le terrorisme international. Werner Nomak estime que, seule, l'intervention militaire ne peut suffire à résoudre le conflit à long terme. C'est pourquoi, il a la ferme conviction que la tenue d'une élection présidentielle permettra de restaurer la confiance dans la classe politique. ''Sans un processus politique, il n'y aura pas de solution durable au Mali'', dit-il.

 

C'est dans ce sens qu'abonde Lamine Bâ, coordonnateur du forum libéral. Il affirme qu'il est impératif que le Mali rétablisse ses institutions démocratiques et donne l'opportunité à la population malienne d'élire un président. Néanmoins, il s'interroge sur la difficulté à permettre aux populations du Nord et aux réfugiés de participer à des élections. Par ailleurs, il insiste sur l'importance d'organiser des cadres d'échanges dans le but d'assurer le renforcement sécuritaire de la gouvernance en Afrique de l'Ouest, mais aussi de trouver des solutions à la guerre au Mali. Même si, déplore t-il, ce genre de débat aurait pu être posé avant l'éclatement du conflit malien.

 

 

Djidi DIARRA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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