Publié le 11 Oct 2013 - 02:00
TABASKI- SÉCURISATION DES PERSONNES ET DE LEURS BIENS

Le commandant de la zone Nord lance l’opération ''Aar gox yi''

 

 

Les éleveurs qui ne dormaient plus du sommeil du juste peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Le lieutenant-colonel Daouda Diop, commandant de la Légion, en visite dans les différentes brigades de la zone Nord, a constaté l’état d’avancement de l’opération ''Aar gox yi'', (sécuriser les localités)''. Selon ce haut gradé de la gendarmerie, ''le but de cette opération est de sécuriser les voies et accès de communication et aussi de lutter contre le vol de bétail, surtout des petits ruminants (moutons et chèvres) qu’on note à l’approche de la Tabaski''.

Après la brigade de gendarmerie de Dahra, le chef de l’opération ''Aar gox yi'' est attendu à Ourossogui et ses environs pour superviser l’opération lancée depuis lundi dernier. L'objectif, selon le commandant Daouda Diop, est d’installer ''la peur dans le camp des bandits''. À cet effet, ''les différentes compagnies ont reçu chacune des renforts de taille pour juguler ces fléaux qui hantent le sommeil des populations''.

Pour lutter contre le phénomène récurrent du vol de bétail, les hommes en bleu comptent ''occuper rationnellement le terrain par la création de postes saisonniers dans les zones les plus reculées''. Ainsi, ''des patrouilles et des opérations de sécurisation quasi-permanentes seront effectuées régulièrement par les éléments des escadrons de surveillance et d’intervention pour couper et occuper les axes qui facilitent l’écoulement des butins volés'', a renseigné le commandant D. Diop, devant ses hommes. Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2013, des voleurs ont sévi dans le village de Gouloum Mbéthio (35 km au nord-est de Dahra). Ils ont visité la demeure d'Abdoulaye Ndiaye Sarakh et emporté 7 moutons de race touabir. Ils ont été pistés jusqu’aux environs de Ngaraaf où leurs traces ont disparu. Avec cette opération, les bandits n'auront plus cette marge de manœuvre.

Pour rappel, dans un contexte de terrorisme au Sahel, un escadron de surveillance et d’intervention d’une centaine d’éléments a été installé à Linguère, en novembre 2011, pour juguler le grand banditisme.

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