Publié le 11 Jul 2014 - 21:26
TRAFIC INTERNATIONAL DE DROGUE

La Sud Africaine a enfourché le mauvais cheval pour sortir de la galère

 

La Sud Africaine Wilma Achour a été condamnée à une peine de 10 ans de travaux forcés. Elle devra également payer une amende de 787 500 000 francs Cfa.

 

L’air triste, le visage crispé, la Sud Africaine Wilma Achour a amèrement regretté hier l’acte qui l’a conduite devant la Cour d’assises de Dakar. Le 15 juin 2009, les éléments de L’OCRTIS l’ont appréhendée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. C’est son comportement qui avait mis la puce aux oreilles des policiers. Soumise à une fouille, les policiers découvrirent à l’intérieur de son sac, deux paquets contenant 3 kg de poudre blanche et trois sachets scotchés dans un emballage en carton contenant 750 grammes de la même poudre.

Superviseur dans une compagnie d’import-export, Wilma Achour a été tamponnée courant mai de la même année par un Nigérian du nom de Jake, lors d’un dîner dans un restaurant. Ce dernier lui avait proposé de convoyer la drogue au Sénégal, moyennant 660 euros. De retour en Afrique du Sud, elle reçut un sms de Jake qui lui donna les références de son billet d’avion Afrique du Sud- Sao Paulo-Dakar. En contrepartie, Jake devait lui transférer cinq cents dollars dans son compte bancaire. A Dakar, elle devait contacter un certain Mike.

Devant la Cour d’assises, elle s’est expliquée. ‘’J’avais des problèmes d’argent. Lorsque j’envisageais de partir en vacances, je n’avais pas encore perdu mon travail. Je ne pouvais plus m’occuper de mes enfants et j’avais vraiment besoin de cet argent », a-t-elle dit d’un ton calme, avant de s’effondrer en larmes. «Cette histoire, a-t-elle dit, a bouleversé ma vie’’.

Après ces aveux circonstanciés, l’avocat général a requis 15 ans de travaux forcés et 100 millions de francs CFA d’amende, même s’il a reconnu que l’accusée leur a facilité la tâche.  Dans le même sillage, l’avocat de Wilma Achour, Me Mbaye Jacques Ndiaye, a souligné que sa cliente ne doit pas être la seule à payer, après avoir collaboré avec la justice. En détention préventive depuis 2009, Wilma Achour ne recouvra la liberté que dans 5 ans. 

NDEYE AWA BEYE

 

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