Publié le 23 Jun 2021 - 08:25

UCAD

 

Sur 13 candidats venus de six universités du Sénégal, c’est la représentante de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a été distinguée dans un prestigieux concours. Aminata Sourang Mbaye Diouf a, en effet, remporté le concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’. C’était lors de la finale tenue samedi dernier à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. ‘’A travers sa thèse, elle entend attirer l’attention des décideurs et du législateur sur la notion d’entreprise familiale, pour qu’il y ait une acception plus large.

Elle plaide donc pour une prise en compte sur le plan juridique de ces petites, voire micro-entreprises’’, indique-t-on dans un communiqué du service de communication de l’Ucad reçu à ‘’EnQuête’’. Dans sa présentation de trois minutes, ‘’elle prend l’exemple d’une dame qu’elle nomme Mère Ndiaye, qui vend des cacahuètes et se fait aider par les membres de sa famille dans la préparation et la commercialisation. Les gens ne le considèrent pas comme une entreprise familiale. Et pourtant, c’est grâce à cette vente de cacahuètes de Mère Ndiaye que la famille assure la dépense quotidienne. C’est peut-être même ce qui couvre les frais de scolarité des enfants’’, fait-elle remarquer.

...Ainsi, ‘’avec ce succès, Aminata Sourang Mbaye Diouf va représenter le Sénégal au mois de septembre à Paris. Une finale à laquelle vont participer 18 pays dont 11 africains. Ce concours est organisé chaque année par les écoles doctorales du Sénégal, en partenariat avec le Mesri et quelques partenaires techniques et financiers dont l’AUF et l’Unesco. Il permet aux doctorants de présenter leur thématique de recherche en trois minutes à un public varié et non spécialiste’’, informe-t-on dans la note. Aminata Mbaye Diouf ‘’se dit consciente que derrière ce couronnement, il y a aussi la nécessité de terminer la thèse pour le bénéfice de la société’’. Cette dame est une doctorante en droit privé à l’Ucad, spécialiste en droit patrimonial de la famille. Elle est encadrée par le Pr. Françoise Dieng à l’Ecole doctorale sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (ED-JPEG). Bonne chance à elle.

 

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