«Il n’y a pas d’homologation du prix du riz»

L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois) réfute l’homologation du prix du riz brisé qui n’a pas été concertée entre les acteurs. Elle indexe la responsabilité de l’Etat dans les difficultés que pourraient rencontrer les populations en cette veille de Ramadan.
En conférence de presse ce mercredi 12 juin, L’Unacois a critiqué l’homologation par l’Etat du prix du riz brisé, sans concertation préalable avec les commerçants. «Une problématique majeure est le riz. Le gouvernement a pris récemment une décision portant homologation du sucre, de l’huile et du riz. L’esprit de l’homologation c’est que, sur un produit donné, le prix soit arrêté sur la base d’un processus d’identification de toute la structure des prix de ce produit, d’une part, et ensuite l’accord formel entre l’entrepreneur responsable du produit donné et l’Etat. Une homologation de prix n’a de sens que s’il y a accord entre l’autorité et l’entrepreneur concerné, qui peut être un industriel ou un commerçant», renseigne Ousmane Sy Ndiaye, secrétaire permanent de l’Unacois.
C’est ce qui fait dire au responsable commerçant qu’ «il n’ya pas d’homologation sur le prix du riz». Et selon Ousmane Sy Ndiaye, «le riz se présente sous différentes variétés et différentes origines au Sénégal et dans le texte portant homologation, le ministère du Commerce ne parle que de riz brisé. Ce qui ne correspond à aucune norme technique en matière de variété de riz, car il y a plusieurs variétés de riz brisé. Ce sont des erreurs de nature à fragiliser les décisions et à jeter le discrédit sur les relations entre les autorités et le secteur privé».