Publié le 2 Nov 2013 - 07:09
FIN DE MANDATS À L’ARMP

Le décret  tant attendu du Président Macky Sall

 

L’actuel Conseil d’administration de l’ARMP fête à sa manière sa Toussaint. Elle, l’une des structures de l’Etat les plus médiatisées en raison de sa présence à la croisée de beaucoup de chemins : argent public ; bonne gouvernance ; relations Etat/Secteur privé ; et, surtout, prévention de l’enrichissement illicite. C’est une nouvelle séquence qui s’ouvre pour l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), qui a jusqu’ici comme directeur M. Saër Niang. Le mandat de ses administrateurs prend fin ce week-end et, dès lundi, selon des sources concordantes, la machine va se mettre en branle pour désigner les nouveaux administrateurs de cette structure. Après consultation ou non de certaines organisations, c’est le président Macky Sall qui va désigner par décret les 09 membres du Conseil d’administration de l’ARMP.

A signaler qu’au contraire de beaucoup de conseils d’administration, celui-ci renouvelle tous ses membres, ''à moins d’une très forte initiative politique''. Les nouveaux nommés viendront du Patronat, de la Société civile et de l’Administration (la Primature ; le ministère de l’Economie et des Finances ; la Justice). C’est dans ce lot qu’émergeront un Président de conseil d'administration et un président du Comité de règlement des différends. Cette dernière entité est particulièrement sollicitée quand des tiers contestent l’attribution de marchés publics à leur détriment. Au cours de ces dernières années, l’ARMP a souvent été au cœur de l’actualité, car son activité est consubstantielle à l’air du temps : l’Etat étant le plus grand pourvoyeur de marchés, ses décisions laissent rarement les acteurs économiques indifférents.

Cependant, en dehors d’assurer la régulation du système de passation des marchés publics, elle a aussi la responsabilité d’établir les conventions de délégation de services publics. Ses rapports annuels sont très attendus car ils renseignent sur l’état de la bonne gouvernance et l’équité (règle du plus capable et mieux offrant) dans l’attribution des marchés de l’Etat et de ses démembrements.

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