Publié le 31 Jan 2014 - 00:27
JUSTIFICATION DU PSE DEVANT LES MEMBRES DU CESE

 «Notre économie ne marche pas», selon le ministre du Budget

 

Arriver à l’émergence à l’horizon 2035 grâce au Projet Sénégal émergent est l'objectif visé par le pouvoir. Mais sans croissance et alors que l'économie «ne marche pas», difficile d'y parvenir. D'où le paquet mis sur le Groupe consultatif de Paris. L'enjeu a été expliqué hier aux membres du Cese par le ministre du Budget.

 

Jour j moins 24. Mais en attendant la rencontre de Paris qui se tient en février, le gouvernement poursuit ses rencontres avec ses différents partenaires. Hier, c’était au tour des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) d’être à l’école du Plan Sénégal Emergent (PSE), censé porter la croissance économique du Sénégal au cours des vingt prochaines années, selon le ministre délégué au Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé.

Cette croissance économique est inévitable, dit-il si on veut résoudre la question du chômage des jeunes. En réalité, «notre économie ne marche pas et les taux de croissance que nous avons ne nous permettent pas de réduire durablement la pauvreté, encore moins d’aller vers l’émergence’’. Que faut-il faire alors ?

Le premier axe du Plan Sénégal Emergent ‘’est la restructuration’’ afin d’arriver à des taux de croissance plus importants. ‘’Après le diagnostic, il est apparu que nous n’avons pas produit assez de ressources ces dernières années.

Il faut vraiment restructurer pour contenir plus de croissance. Il nous faut trouver d’autres moteurs de croissance. Le choix des secteurs viendra et l’agriculture est naturellement le premier secteur’’, a indiqué Makhtar Cissé.

Le deuxième axe de ce plan qui vise l’horizon 2035 est le capital humain. Il inclut la formation, la santé, la culture, le sport… En somme, dit-il ‘’tout ce qui peut participer à l’épanouissement de l’homme’’.

Et le dernier axe renferme la gouvernance, les institutions, la paix et la sécurité. ‘’L’essentiel du financement est acquis. Il y a juste un gap de 2 964 milliards sur lesquels, nous attendons 1 853 milliards de F Cfa des partenaires techniques et 1 111 milliards du privé international et pourquoi pas du secteur privé national’’, ajoute, M. Cissé.

D’après le 3e vice-président du Conseil économique, social et environnemental, Woula Ndiaye, les conseillers vont ‘’s’approprier le document pour essayer d'en faire le suivi’’ et y apporter sa «contribution».

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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