Publié le 29 May 2014 - 00:29
CLOTURE DES JOURNÉES DE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE

Plaidoyer pour des infrastructures sanitaires de qualité 

 

La cérémonie de clôture des ''journées de gynécologie-obstétrique'' a été l'occasion pour les professionnels de la santé d'inviter le gouvernement à doter d'infrastructures de qualité les structures sanitaires.
 
 
L’Association sénégalaise des gynécologues-obstétriciens (ASGO) a  bouclé sa première édition des ''journées de gynécologie-obstétrique'', qui se tenait depuis jeudi, à Dakar. Trois jours durant, les participants ont mis à niveau leurs connaissances afin  d’améliorer leurs aptitudes par rapport aux questions de santé qui assaillent les  populations. Qu'il suffise de citer la mortalité maternelle et néonatale, les cancers ainsi que d'autres pathologies comme les hémorragies du post-partum. 
 
Pour le professeur Cheikh Tidiane Cissé, président de l'Association sénégalaise des gynécologues obstétriques, le Sénégal regorge de talents dans le domaine de la médecine, mais il lui manque des outils et des infrastructures capables de faire éclore ces talents. ''Seules, les compétences ne suffisent pas. Nous avons besoin d’infrastructures de qualité pour mieux satisfaire  les besoins de santé des femmes'', a dit Pr Cissé.
 
Abordant le problème de manque de gynécologues, le président de l’ASGO a  plaidé pour une formation des généralistes. Ce qui peut constituer à ses yeux une bonne alternative. ''L’État n’a pas croisé les bras. La situation n'est plus la même qu'il y a 20 ans. Mais il reste encore beaucoup de choses à faire, car  certaines régions sont toujours sans gynécologue. Il faudra mettre en place un système de motivation pour que le gynécologue affecté à l’intérieur du pays puisse y rester'', a-t-il poursuivi. 
 
 Les poursuites judiciaires dont sont victimes certains agents de santé ont aussi été au menu des journées de gynécologie-obstétrique. Et sur ce point, le  professeur Cheikh Tidiane Cissé a souligné que c'est un phénomène mondial qui concerne plus les pays développés, mais commence à affecter les pays en développement.
 
Pour lui, ce n'est pas non plus une mauvaise chose en soi. Parce que, dit-il, il faut que les populations puissent défendre leurs droits et leurs intérêts. ''Dans la formation de nos médecins, nous leur disons qu'il faut se préparer à cela. Et pour éviter d’être traîné en justice,  il faut de la rigueur pour éviter de faire des erreurs qui pourraient faire l'objet de poursuites pénales'', a-t-il informé.
 
VIVIANE DIATTA

 

Section: 
FALSIFICATION DE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS La SU met fin aux agissements de 5 personnes
KAOLACK - ALTERCATION ENTRE LE MAIRE ET LE PREFET : Un incident fâcheux
FACE AUX AGRESSIONS DE LA FORÊT DE MBAO Diomaye annonce des mesures drastiques
EAU TROUBLE À TOUBA, CLARTÉ ATTENDUE DE L’ÉTAT : La saison des doutes
Sames
ARMÉE NATIONALE : Quatre zones militaires enregistrent de nouveaux commandants
DISTRICT SANITAIRE DE KOUMPENTOUM : Le diagnostic alarmant de Dr Ciré Sagna
INONDATIONS DANS LE NORD DU PAYS EN 2024 Les pertes financières sur les produits agricoles s'élèvent à 38,2 milliards F CFA
Lutte trafic de drogue
Accident à Nioro
LITIGE AVEC IATA : Air Sénégal obtient gain de cause
JOURNÉE DE LA FEMME AFRICAINE L’AJS alerte sur la persistance des violences faites aux femmes
MARIEME SYLVA (GUÉRIE DE LA FISTULE) : ‘’Je veux revenir avec mon mari qui m’a abandonnée quand j’étais malade’’
EN PRISON DEPUIS 2022 POUR VIOL EN RÉUNION ET DÉTOURNEMENT DE MINEURE : Modou Ndiaye et Abdou Diouf bénéficient d’une liberté provisoire
MISE EN PLACE D’INTRANTS AGRICOLES À KAFFRINE : Le DRDR évalue entre 95 et 100 % l’effectivité
Emigration irrégulière
CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : Le colonel Olivier Rafowicz s'entretient avec la presse sénégalaise  
Violences faites aux femmes en Afrique
CRD GAMOU MÉDINA BAYE NIASS : Des engagements pris pour un bon déroulement de l'événement
APRÈS DES JOURS D’ATTENTE LIÉS À LA GRÈVE DES TRAVAILLEURS DE LA JUSTICE : Moustapha Diakhaté et Bachir S. C. Sarr Fofana fixés