Publié le 12 Jul 2016 - 00:24
SAMEDI DE L’ECONOMIE DELOCALISEE A THIES

Des inquiétudes autour de la privatisation du chemin de fer 

 

La capitale du Rail a abrité ce week-end le traditionnel « Samedi de l’économie ». Une rencontre décentralisée qui a permis d’échanger sur les conséquences de la privatisation du chemin de fer.

 

Selon l’ancien cadre de Transrail, Cheikh Ahmed Tidiane Sow, on assiste au Sénégal à une longue et lente mise à mort du chemin de fer. Ce mouvement, selon le responsable de la formation  du chemin de fer à la retraite, a débuté sous le premier régime. « Senghor a commencé à tuer le chemin de fer, après s’être servi du  chemin de fer. Il est le principal responsable, alors qu’il est arrivé au pouvoir à la faveur du chemin de fer. Car, c’est lui qui avait soutenu les cheminots, lors de leur mouvement d’humeur de 1947, contrairement à Lamine Guèye ». Après Senghor et Diouf, c’est Abdoulaye Wade qui, dit-il, a achevé les cheminots avec la privatisation  du chemin de fer.

« Après la grève de 1947, Senghor a essayé de tuer le chemin de fer, petit à petit, jusqu’à son départ en 1980. Abdou Diouf est lui venu avec des contrats-plans, mais c’est avec Me Wade qu’on a franchi le Rubicon, en 2003, avec la privatisation du chemin de fer ».  A ce propos, il lâche : « La  privatisation est une querelle d’école, mais pour moi, c’est une question de souveraineté nationale. » 

Une centralisation de l’activité ferroviaire

Il faut dire que M. Sow est sceptique par rapport au nouvel organigramme mis sur pied par l’Etat du Sénégal pour la reprise du chemin de fer. A l’en croire, il faut avoir des ressources humaines de qualité qui comprennent le chemin de fer et non créer des agences ferroviaires à gauche, un  secrétaire d’Etat à droite, un Petit train de banlieue de l’autre côté. Pour résoudre l’équation, dit-il, « il faut que l’Etat du Sénégal prenne cela en charge totalement et qu’il y ait une centralisation de l’activité ferroviaire ». D’autant plus,  estime-t-il, que  le développement d’un pays passe par la circulation des personnes et des biens. Et, poursuit-il,  en termes de circulation des personnes et des biens, aucun moyen de transport ne peut concurrencer le chemin de fer. ‘’Le  train, c’est l’équivalent de 50 camions, alors qu’est-ce qui peut le concurrencer ?’’ s’interroge-t-il. 

OUMY LY

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