Publié le 25 Nov 2017 - 12:41
ENDOMMAGEMENTS DE SES INSTALLATIONS DANS LES INCENDIES

La Senelec scrute un projet d’enfouissement de ses câbles

 

Les incendies et/ou autres intempéries occasionnent souvent des dégâts collatéraux sur les installations de la Senelec. Pour parer à ces éventualités, ladite société scrute un projet d’enfouissement de ses câbles à haute tension.

 

L’incendie, survenu la semaine dernière au Parc Lambaye de Pikine, a occasionné beaucoup de désagréments dans les installations de la Société nationale d’électrification (Senelec). Quatre lignes de haute tension ont été, du coup, endommagées par les flammes. Les perturbations étaient telles que le centre-ville de Dakar était plongé dans le noir pendant des jours, avec souvent des coupures intermittentes qui ont fini par indisposer une partie des populations. Il a fallu, au directeur général de ladite société, Mouhamadou  Makhtar Cissé, et à ses techniciens, d’engager, sur le coup, des travaux de réhabilitation. Si deux câbles de haute tension ont été réhabilités pour soulager les populations, il reste deux autres à réparer afin de sécuriser la distribution continue de l’électricité dans Dakar.

Ce vendredi, une équipe de la Senelec a effectué une visite sur les lieux, pour voir l’état d’avancement des travaux. Selon le chef d’unité de la maintenance des lignes à haute tension de ladite entreprise, leurs techniciens y sont depuis une semaine, mais les travaux ne sont jusque-là pas terminés. Mamadou Coulibaly explique ainsi ce retard par une perte énorme de matériels causée par l’endommagement des pylônes.

Pour éviter pareille situation, la Senelec décide de changer de fusil d’épaule. Au lieu de continuer à maintenir les lignes à haute tension suspendues sur des poteaux électriques, elle compte les enfouir pour beaucoup plus de sécurité. ‘’Nous avons des projets qui ont déjà démarré et qui consistent à enlever ces lignes pour les enterrer. Il sera question de sécuriser plus une partie de Dakar, car toutes les lignes ne vont plus passer par le même couloir. Du coup, s’il y a des incidents pareils, la Senelec pourra alimenter Dakar sans que la population ne le ressente’’, soutient M. Coulibaly.

Pour sa part, le directeur du Transport et des Achats d’énergie relève qu’il est impossible, à l’heure actuelle, de donner des chiffres exacts sur les pertes enregistrées. Il faudra attendre la fin de l’évaluation des dégâts pour en savoir plus. Ce qui est sûr, selon Moussa Diagne, c’est qu’une bonne partie de l’industrie sénégalaise a subi un ralentissement économique pendant au moins 2 jours. ‘’Nous avions de la puissance, mais nous ne pouvions plus l’acheminer. Il y a un manque à gagner en termes de chiffre d’affaires du côté de la Senelec. Ceci juste pour dire qu’il y a eu un impact énorme du point de vue social et économique avec cet incident. Nous sommes en train de réunir les chiffres’’, explique M. Diagne.

Il soutient qu’une fois le travail terminé, ils vont faire l’état des lieux pour avoir une idée exacte de la perte subie.

Parallèlement au projet d’enfouissement de ses câbles, la Senelec compte mettre en œuvre une stratégie de communication pour dissuader les populations à s’établir sous les lignes à haute tension. Certains déplacés trouvent toujours le moyen de revenir. ‘’La difficulté qu’on a est que les gens reviennent toujours sous les lignes à haute tension, et souvent après avoir touché une compensation pour quitter les lieux. C’est un combat permanant et continu. Et nous comptons sensibiliser pour que les gens comprennent qu’il n’est pas bon d’être sous les lignes. C’est un danger pour eux, la sécurité publique et pour tout le pays. On privilégie cet aspect de sensibilisation et de communication au profit du déguerpissement qui est l’aspect extrême’’, a  déclaré Moussa Diagne.   

CHEIKH THIAM

 

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