Publié le 20 Jul 2024 - 08:42

Violences basées sur le genre

 

Au Sénégal, selon l’ONU, le taux de prévalence des violences basées sur le genre (VBG) dans les ménages est de 55,3%, tandis que 27% des femmes âgées de 15 à 19 ans ont déjà subi des VBG. Dans 55% des cas, le mari ou le partenaire est l’auteur de ces actes. Selon la coordonnatrice du Réseau ouest-africain des jeunes femmes leaders (ROAJELF) du Sénégal, malgré l’existence de textes de protection contre ces violences et les nombreuses initiatives mises en place, les diverses formes de violence faites aux femmes et aux filles demeurent une réalité prégnante.

C’est dans cette perspective que, selon Zippora Ndione, s’inscrit le projet de plaidoyer régional pour la mise en place ou le renforcement des structures de prise en charge holistique des femmes victimes de VBG au Bénin, au Burkina Faso et au Sénégal. Ce projet se fixe pour objectif d’influencer les pouvoirs publics nationaux et sous-régionaux afin qu’ils mettent en place ou multiplient les structures de prise en charge holistique des victimes de violences sexuelles et sexistes par un conjoint ou un partenaire. « Cette prise en charge holistique des victimes consistera en une approche globale et intégrée pour aider les victimes à surmonter les conséquences physiques, émotionnelles, psychologiques et sociales d’un traumatisme. Il s’agit d’une approche qui prend en compte tous les aspects de la vie de la victime, y compris les besoins physiques, émotionnels, sociaux et financiers », dit-elle.

...Dans le même ordre d'idées, elle ajoute : « On s’est rendu compte qu’il y a un réel besoin de multiplier les structures de prise en charge des victimes de VBG. Nous appelons aussi nos États à mettre en place un fonds d’appui à la prise en charge des survivantes de VBG, car de nombreux cas sont signalés. Au Sénégal, cinq autres structures de prise en charge holistiques des VBG ont été mises en place. Nous appelons à faire en sorte que ces structures puissent être fonctionnelles, mais également à les multiplier afin qu’elles soient présentes dans toutes les régions, pour que chaque femme victime de VBG puisse être correctement prise en charge et bénéficier de tout le soutien nécessaire. Il faut également des centres de proximité », a-t-elle informé hier lors d’une activité dénommée « foire artistique de plaidoyer ». Elle a appelé les nouvelles autorités sénégalaises à prendre à bras le corps la question de la violence faite aux femmes à travers des efforts considérables et la CEDEAO à se doter d’un cadre de standards sur les structures de prise en charge pour encourager ses États membres à prendre des engagements et des mesures dans le cadre de la lutte contre les VBG.

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