Publié le 5 Apr 2023 - 07:03

Élevage

 

‘’Nous invitons l’État à réviser les textes législatifs relatifs à la police sanitaire des animaux et au contrôle des produits alimentaires.

Ces textes sont obsolètes et inadaptés aux réalités actuelles du secteur de l’élevage’’, a-t-il notamment dit lors d’une conférence de presse. La rencontre avec les journalistes à laquelle a pris part le directeur général de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas), Harouna Gallo Ba, faisait suite à un mouvement d’humeur déclenché à la suite d’informations faisant état d’un supposé abattage sans certification d’animaux destinés à la consommation. Le président de l’Association nationale des professionnels de la viande, Doudou Fall, le président du foirail, Mamadou Talla, les responsables syndicaux du secteur ont également participé à cette conférence de presse.

Isamaïla Sow a également appelé l’État à prendre toutes les mesures idoines, afin de permettre un service de production et de distribution pérenne de viandes au profit des populations. Il a félicité le directeur de la Sogas pour avoir réussi à assurer la continuité  du service et de servir loyalement les familles sénégalaises en viande de qualité.

Il a invité les agents grévistes à plus de retenue et de responsabilité face à cette situation qui risque d’annihiler la relation de confiance et de solidarité. Le directeur général de la Sogas, Harouna Gallo Ba, s’est dit ému et sensible d’avoir ce soutien des éleveurs du Sénégal et des professionnels du secteur. Il a rappelé que sa mission se limitait à faire un service de prestation dans le cadre du contrat qui le lie la Sogas à l’État du Sénégal. ‘’Ma mission n’est pas de contrôler ni d’inspecter la viande’’, a-t-il précisé, rappelant que ce rôle incombait aux vétérinaires.

 

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