Il y a les entreprises de services, de télécommunications, les restaurants. Dans les coins, il y a beaucoup d’entreprises de restauration. Tous les services peuvent se localiser sur la VDN. Il y a même des administrations qui se sont délocalisées dans cette zone.

 

La VDN est une zone où les activités de services peuvent se développer. Par contre, les activités industrielles non, à cause du niveau de pollution qu'il peut y avoir près des habitations. L’activité industrielle est carrément exclue. L’activité commerciale oui, parce que n'ayant aucun problème de cohabitation avec les habitations. S’il s’agit d’autres activités qui peuvent être nuisibles aux populations, la VDN n’est pas le lieu indiqué. 

 

 

Entrer en ville pose toujours problème. La circulation est extrêmement dense pour y aller. On peut mettre plus d’une heure pour rallier le centre. Ça pose un problème de mobilité surtout pour les employés qui quittent la banlieue le matin pour rejoindre leur lieu de travail. Or, la VDN est tellement dégagée qu’on peut y circuler librement. C’est très rare d'y voir des embouteillages. C'est seulement à hauteur de la foire qu'on note des bouchons. A partir de l’École normale jusqu’à la foire, il n’y a pas de souci pour circuler librement. C’est donc une des raisons qui poussent les gens à s'installer sur le site où l'on  peut accéder facilement. C’est pourquoi les entreprises en ont vite compris l'intérêt.

 

 

L’accessibilité est extrêmement importante pour le développement d’une entreprise. Il y a des activités où le choix du local ou de l’implantation est impératif. C’est le cas des activités commerciales ou de restauration. Il faut choisir une zone où les gens peuvent venir acheter.

 

Donc ce choix est important pour ce type d’activité. Par contre, pour certaines activités de services, il suffit d’être dans une zone accessible, et le client, quel que soit le lieu où vous vous trouvez, va venir. Mais il faut qu’il soit une zone accessible. Si le dirigeant de PME rate sa localisation, c’est évident qu’il risque de ne pas avoir de marché. Si vous vous implantez dans un coin où vous ne voyez jamais la clientèle, vous risquez effectivement de fermer boutique. 

 

Guerre des enseignes et des panneaux publicitaires  Ils sont omniprésents, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Les enseignes, tableaux d’indications et autres panneaux publicitaires rivalisent d’audace et d’originalité sur les trottoirs. Des grosses enseignes trônent sur les façades colorées. De petits tableaux  semblent  indiquer la direction des petits commerces et autres cabinets de travail. Pour le patron de Nickel, une entreprise de nettoyage, cette visibilité se traduit par le paiement d’une taxe municipale.    ‘’Nous payons 200 000 francs par an à la municipalité, pour avoir notre tableau d’indication sur le trottoir. Ceci dans le cadre de l’occupation de l’espace public’’, informe-t-il. En effet, dans cette vaste zone de concentration d’entreprises, la visibilité est capitale pour toute entreprise. Et les entreprises les plus petites se contentent de petits tableaux informatifs, car moins chers.

 

Un bijou de 9 milliards pour la Sonatel   Symbole de la frénésie et du développement futur de la Voie de dégagement nord, la construction en cours d’un nouveau siège social pour la Sonatel ne laisse personne indifférent. D’après le site internet www.osiris.sn, la pose de la première pierre de ce bijou de 9 milliards de F Cfa a eu lieu le mardi 23 novembre 2010.   D’une superficie de 7 500 m², le plus grand projet de construction de la ville de Dakar est répartie sur deux bâtiments (R+8 et R+5) reliés par des passerelles et formant un atrium central. Il permet la ventilation naturelle des bureaux aptes à accueillir plus d’un millier de collaborateurs, note le site. Et selon ses concepteurs, l’architecture de cet édifice  se veut un savant mélange entre modernité et traditions africaines, toujours d’après le site.