Appui aux ‘’Daaras’’

La présidente du Conseil d’administration (PCA) du Petit train de banlieue (PTB) apporte son soutien aux ‘’daaras’’ du département de Thiès. Seynabou Ndiéguène veut ainsi contribuer à ‘’l’effort de guerre’’ contre la maladie à coronavirus, en soutenant le Comité départemental de gestion des épidémies. Cet appui, composé de riz, d’huile, de sucre et de savon, est exclusivement destiné aux enfants qui sont ‘’confinés’’ dans les établissements d’enseignement coranique pendant cette période d’état d’urgence et de couvre-feu. ‘’Ma contribution est une manière de participer à l’effort de guerre contre la Covid-19.
La pandémie qui sévit dans le monde nécessite un plan de guerre commun. À nous aussi de nous mobiliser comme un seul homme pour barrer la route à la Covid-19. Voilà pourquoi on a décidé d’apporter notre modeste contribution au Comité départemental de gestion des épidémies dirigé par le préfet. Cet appui va être réparti au niveau des ‘daaras’du département de Thiès’’, informe Seynabou Ndiéguène. Elle rappelle que l’équipe qui l’accompagne va travailler à identifier d’autres ‘’daaras’’ de la ville en vue de leur apporter leur assistance.
...Recevant ce don des mains de la PCA du PTB, le président du Comité départemental de gestion des épidémies a dit toute sa reconnaissance à la ‘’fille’’ de la cité religieuse de Keur Mame El Hadj. Selon le préfet du département, cet appui vient à son heure, dans la mesure où le comité n’avait pas reçu jusque-là ce genre d’aide. ‘‘Madame Ndièguène pouvait tout simplement se confiner dans un rôle de communicante qui devrait consister à faire dans la sensibilisation dans son quartier et dans son environnement immédiat. Mais elle a considéré que dans ce contexte de guerre, aucune munition n’est de trop, aucune présence n’est de trop et aucun engagement n’est de trop.
Nous avons reçu beaucoup de détergents, beaucoup de lave-mains mais il nous restait justement ces genres de contribution parce que nous sommes en période de confinement’’, reconnaît Moussa Diagne. Ainsi, il révèle que pour que le confinement ne ressemble pas à une ‘’punition et être vécu sans difficulté’’, il faut nécessairement mettre à la disposition des ‘’confinés’’ de quoi se nourrir.