Publié le 23 Sep 2016 - 19:01
ATTAQUES TERRORISTES CONTRE L’AVIATION CIVILE

Mankeur Ndiaye plaide pour des mesures strictes 

 

Les installations aéroportuaires représentent des cibles et des points vulnérables à des attaques  terroristes. Pour lutter contre ce phénomène, un conseil sur la sécurité aérienne a été tenu hier aux Etats-Unis. Le chef de la diplomatie sénégalaise y a pris part. Il a fait entendre la voix du Sénégal.

 

Les attaques terroristes contre l’aviation civile ont pris une proportion inquiétante au cours de ces dernières années. Face à ce phénomène, un conseil sur la sécurité aérienne face aux actes terroristes a été tenu hier à New York. Le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, qui y a pris part, a souligné la difficulté d’y faire face. Dans son allocution, il a souligné que lorsque la menace terroriste concerne un secteur aussi sensible que le transport aérien, elle devient sournoise et difficile à appréhender. Ainsi, la vigilance et la veille permanente basées sur une prise en compte des spécificités propres au contexte et à l’environnement géopolitique interne et externe de chaque pays et de chaque région sont fondamentales.

A cet égard, ‘’toute action de lutte contre ce phénomène, pour être efficace, doit être complétée par le renforcement de la coopération régionale et internationale dans le domaine du partage de renseignements, du contrôle des frontières ainsi que des technologies d’enregistrement, de contrôle de sécurité et d’embarquement’’, a-t-il défendu. Prenant l’exemple du Sénégal, il a souligné que les installations aéroportuaires (aérogare, zone de fret, aire de traitement des bagages, aire de stationnement, d’atterrissage et de décollage) représentent des cibles et des points vulnérables à des attaques et projets terroristes. Leur sécurisation représente ainsi un enjeu majeur. De même, les procédures de contrôle des passagers et autres usagers constituent un domaine tout aussi sensible dans lequel toute défaillance pourrait offrir aux mouvements terroristes l’opportunité de planifier et de mettre en œuvre des actions dangereuses.

C’est pourquoi, dit-il, en vertu des dispositions de l’OACI qui préconisent que chaque Etat a la responsabilité de garantir une mise en œuvre efficace de toutes les mesures de sûreté visant à protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicites. L’Etat du Sénégal a entrepris, depuis plusieurs années, un vaste programme de renforcement de la sécurité de l’aviation civile sur son territoire et dans son espace aérien. Aussi, ‘’le Sénégal a-t-il prévu un cadre d’échange et de partage d’informations sensibles avec les autres Etats afin de faire face, de manière concrète, à la recrudescence des nouvelles menaces et tentatives d’actes d’interventions illicites utilisant des aéronefs ou visant des installations aéroportuaires. Chaque Etat membre de l’Union se réserve le droit d'appliquer des mesures plus strictes pour répondre à une exigence particulière issue des résultats d’une analyse de la menace’’, a soutenu le ministre.

‘’Eviter que l’Afrique devienne le maillon faible de la sécurité aérienne’’

Pour lui, l’Afrique de l’Ouest a connu, ces dernières années, une recrudescence d’attaques terroristes. A ce sujet, les résultats de la mission onusienne d’évaluation de l’impact de la crise libyenne sur la région du Sahel, conduite en décembre 2011, faisait état de la circulation d’une grande quantité d’armes et de munitions, en particulier des lance-roquettes (RPG), dans la région. ‘’Passées en contrebande, ces armes représentent une réelle menace pour la sécurité et la stabilité dans la région sahélo-saharienne, en général, mais particulièrement pour le transport aérien. Il est donc essentiel d’éviter que l’Afrique devienne le maillon faible de la sécurité aérienne. L’assistance technique aux pays touchés dans le renforcement de leurs capacités, dans ce domaine, est plus que nécessaire. Le Sénégal soutient l’idée d’une meilleure coopération entre l’OACI, l’Equipe Spéciale de lutte contre le terrorisme et le Comité contre le terrorisme à travers sa Direction Exécutive (DECT)’’, a-t-il dit.

VIVIANE DIATTA

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