L’art d’exposer le savoir-faire féminin sénégalais

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, l’équipe France au Sénégal a organisé, en partenariat avec le Musée de la femme Henriette Bathily, la seconde édition d’’’Égalité en lumière’’. Cette initiative vise la promotion des droits des femmes et des jeunes filles ainsi que l’égalité dans tous les domaines de la société.
Alors que la journée consacrée aux droits des femmes va être célébrée demain, du côté de l’équipe France au Sénégal, on a voulu anticiper les choses. Ainsi, elle a organisé, pour la deuxième année consécutive, le programme ‘’Égalité en lumière’’. “Nous aurons deux journées de célébration et de réflexion autour du 8 Mars dédié aux femmes, à l'égalité femme-homme. Ainsi, après le succès de la première édition organisée l'année dernière et compte tenu du dynamisme et de l'écosystème féminin au Sénégal, il nous est paru incontournable de renouveler l'exercice ici à la place du Souvenir africain”, a déclaré hier l'ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.
Pour la représentante diplomatique, il s'agit, en gros, d'une vitrine d'expression du savoir-faire féminin sénégalais. Dans sa communication, Mme Fages a donné un aperçu sur la programmation de cette deuxième édition. “Dans un premier temps, comme moment fort, nous aurons une exposition sur la place des femmes dans des communautés du sud et du sud-est du Sénégal. En outre, quatre panels sur les industries culturelles et créatives sur le leadership féminin, sur le rôle des femmes dans la souveraineté alimentaire et sur le projet Finance for All dédié à l'inclusion et à l'autonomisation économique des femmes seront à l'ordre du jour durant les 48 heures”.
Sous ce rapport toujours, la directrice exécutive du musée de la Femme Henriette Bathily en dit un peu plus. “L'exposition en question est une présentation photo ethnographique de Matar Ndour. Cette dernière évoque les communautés Ajamat, Bassari et Tenda, du sud, du sud-est du Sénégal. Mais l'accent est mis sur des femmes ayant occupé des fonctions politiques importantes dans leurs sociétés traditionnelles”, fait savoir Awa Cheikh Diouf.
Mamadou Diop