Publié le 18 Feb 2016 - 21:54
DEVELOPPEMENT ET RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE

Les  « frères siamois » démarrent leurs activités en Casamance

 

Contribuer, d’une part, à la réduction de l’insécurité alimentaire et au développement de la résilience des populations vulnérables et, d’autre part, à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations dans la région de Ziguinchor, est le défi qu’entendent relever deux programmes conjointement lancés hier, à Ziguinchor. Les activités vont durer cinq ans.

 

A l’image des pays du Sahel, le Sénégal connaît, depuis 2012, une augmentation constante du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire et nutritionnelle chronique et de vulnérabilité aux effets pervers du changement climatique. De même qu’une amplification de l’insécurité alimentaire chronique, en raison des faibles niveaux de production céréalière, des déficits fourragers et des difficultés d’approvisionnement du bétail en eau, ainsi que des prix élevés des vivres. Pour renverser cette tendance, le Sénégal, grâce à un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Banque Islamique de Développement (BID), a mis en place le Programme Multinational de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS) et le Projet de Développement d’une Résilience à l’Insécurité Alimentaire Récurrente au Sénégal (DRIARS).

 Le lancement conjoint hier, à Ziguinchor,  consacre le démarrage de ces deux projets dans la région. « Le P2RS a capitalisé les expériences tirées de la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Petite Initiative Locale (PAPIL) mais également du Projet d’Appui au Développement Rurale en Casamance (PADERCA) et entend contribuer à la consolidation de leurs acquis », a déclaré Younouss Samba Lô, le Coordonnateur du P2RS. Placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, le P2RS  a pour objet de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et d’accroître, sur une base durable, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Quant au DRIARS, il vise la réduction de l’insécurité alimentaire et le développement de la résilience des populations vulnérables. « Nous allons travailler  ensemble dans le sens de la satisfaction des préoccupations des populations. Tout ce que nous devons entreprendre se fera en synergie » a, en substance,  souligné M. Lô.

 HUBERT SAGNA (ZIGUINCHOR)

 

Section: 
THIES - SANTE : La Fondation Pape Matar Sarr s’engage aux côtés de l’hôpital régional
DGID
DOSSIERS DES VIOLENCES POLITIQUES : Premières auditions à Colobane
DIVISION, PROBLÈME DE MOBILISATION DE FONDS, GOUVERNANCE, FRONTIÈRES, DIASPORA… : Synthèse souligne les problèmes de la Guinée
RENTREE SCOLAIRE 2025-2026 A THIES : L’adjoint au gouverneur Georges Faye fait le point sur les dispositifs en place
AUTONOMISATION DES JEUNES ET DES FEMMES DE L’ECONOMIE INFORMELLE : La CNTS et ISCOD s’engagent
THIÈS : Médina Fall, Hersent et Grand Thiès réclament le démarrage des travaux des établissements scolaires
ZOA : Un média 100% numérique pour les Africains francophones
CYBERATTAQUES FACILITÉES PAR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : L’alerte du SG de l'ONU  
L'IA A L'ECOLE : La Cosydep et l'institut des algorithmes du Sénégal signent un accord 
ACCUSÉ D’AVOIR VOLÉ DEUX CENT MILLE FRANCS DANS LA CHAMBRE D’UNE MARCHANDE : P. Ousmane Fall évoque un malentendu et échappe de justesse à la prison
COMMISSARIAT DE L’AÉROPORT : Ce qui s’est passé
Diomaye – ligue des imams
JUDICIARISATION DES DÉLITS D’OPINION : Tous en sursis !  
LA NUIT DE LA LUMIÈRE : Valoriser les richesses culturelles et religieuses au Sénégal
SAINT-LOUIS - ECOLES INONDEES, MENACE DE LA FIEVRE DE LA VALLEE DU RIFT… : État et acteurs locaux mobilisés pour une bonne rentrée scolaire
ACTES CONTRE NATURE A THIADIAYE : Un commerçant de 36 ans réduit un mineur en esclave sexuel
INONDATIONS À KAOLACK : Des morts enregistrés, les populations envahissent les rues
APRÈS LA SAISIE DE PLUS DE 250 KG DE CHANVRE INDIEN À LA FRONTIÈRE GAMBIENNE Comment les limiers de Karang ont géré la rébellion d’un village réputé pour son trafic
Lutte contre le palu