Publié le 6 Aug 2012 - 15:05
FUSILLADE AUX ETATS-UNIS

 Le tueur est un ancien soldat de l'US Army

Un tireur a attaqué des fidèles dans un temple sikh, dimanche 5 août à Oak Creek, dans le Wisconsin, dans le nord des Etats-Unis, tuant au moins six personnes avant d'être lui-même abattu. Une nouvelle fusillade qui intervient à peine plus de quinze jours après le drame d'Aurora.

Quatre personnes ont été abattues à l'intérieur et trois à l'extérieur d'un temple de cette petite ville de 35 000 habitants, dans la banlieue de Milwaukee, au nord de Chicago. Par ailleurs, trois hommes, dont un policier, ont été transportés dans un état critique à l'hôpital Froedtert de Milwaukee.

Le Pentagone a annoncé lundi que le tireur est un ancien soldat spécialisé dans les opérations de guerre psychologique. Nommé Wade Michael Page, il avait servi dans l'US Army de 1992 à 1998 comme soldat de première classe et reçu plusieurs décorations pour bonne conduite, selon l'armée de terre.

Entré dans l'armée à 20 ans, il l'avait quittée six ans plus tard sans avoir été déployé sur des théâtres d'opérations extérieures. Il avait notamment été basé à Fort Bliss (Texas) et à Fort Bragg (Caroline du Nord). Le travail de Wade Michael Page, comme spécialiste des opérations de guerre psychologique, consiste à recueillir des renseignements auprès des populations et de mener des opérations destinées à les influencer dans un sens favorable aux intérêts américains.

 

 

QUEL MOBILE ?

Les enquêteurs fédéraux du FBI sont à pied d'œuvre pour tenter de déterminer le mobile du tireur. "Nous enquêtons sur ce point. Et nous enquêtons aussi sur la signification de ses tatouages. Ce sont des éléments du puzzle qui nous permettront peut-être de comprendre les motivations d'un acte si horrible", a affirmé Tom Ahern, porte-parole du Bureau fédéral des armes, du tabac et des explosifs, cité par ABC.

Selon plusieurs organes de presse américains, l'homme aurait aussi été un adepte des théories racistes sur la suprématie de la race blanche, une information que les autorités locales et fédérales n'ont pas voulu confirmer. Il portait notamment un tatouage faisant référence au 11-Septembre sur un bras, selon des médias qui l'identifiaient comme étant Wade Michael Page, âgé de 40 ans. Selon la chaîne Fox, il a été un temps rattaché à la base militaire de Fort Bragg, en Caroline du Nord.

Section: 
Trump, Zelensky et la diplomatie vestimentaire
PRÉSIDENTIELLE EN CÔTE D’IVOIRE : Le pouvoir active la justice et invoque le terrorisme
Reconnaissance Palestine
PRÉSIDENTIELLE 2025 AU CAMEROUN : L’éviction de Maurice Kamto, une opposition en miettes et la candidature de trop de Paul Biya
DEUX ANS DE TRANSITION MILITAIRE AU NIGER : La promesse sécuritaire tenue en échec
RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN : Dakar et Paris sur la même longueur d’onde
PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D’IVOIRE Ouattara, la tentation d’un 4e mandat et l’ombre portée d’Adama Bictogo
CONFÉRENCE D'URGENCE POUR METTRE FIN AU GÉNOCIDE À GAZA : Le Groupe de La Haye annonce des sanctions contre Israël 
VERS UN NOUVEAU SOUFFLE OUEST-AFRICAIN : Diomaye Faye en visite officielle au Bénin
DIPLOMATIE : Et si le passeport africain devenait enfin plus qu’un symbole ?
USA-AFRIQUE : Les nouveaux termes de l’échange
BABA AIDARA, JOURNALISTE : ‘’Wade avait obtenu le premier Compact, Macky le second, Diomaye…’’
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT : Le Sénégal Partage son Expérience en Financement Social
A Madrid : Un troisième sommet Afrique-Espagne pour continuer d'amplifier les échanges commerciaux
USA : Les Brics expriment leurs «sérieuses préoccupations» face aux droits de douane de Trump
AFGHANISTAN – UN RECORD DE 256 000 MIGRANTS REVENUS D’IRAN : L’OIM alerte sur une crise humanitaire et un grave déficit de financement
DONALD TRUMP CONVOQUE UN MINI-SOMMET AFRIQUE-USA À WASHINGTON : Enjeux minéraux, sécurité et diplomatie ciblée
ATTAQUES DU 1ER JUILLET : Bamako pointe des “sponsors étatiques” sans preuve  
MALI : Attaques jihadistes massives aux portes du Sénégal, une alerte ignorée ?
RÉPRESSION VIOLENTE AU TOGO : Trois jours de sang et de silence