Publié le 9 Feb 2021 - 14:42

La honte, la désolation, le désespoir... La vraie farce

 

Que voulons-nous au juste ? Pourquoi tant de pratiques ignominieuses, de bas-étages, obscures continuent de perdurer au Sénégal. Pourquoi la politique au Sénégal, au lieu d'enoblir, abrutit. Au lieu de protéger les citoyens, les détruit. Au lieu de les instruire, les prive le droit de savoir. Au lieu de les enrichir, les appauvrit. Au lieu de les nourrir, les affame. Au lieu de les abreuver, les assoiffe. Au lieu de les sécuriser, les livre à eux-mêmes. Au lieu de les libérer, préfère restreindre leur liberté. Au lieu de les accompagner jusqu'au parachèvement de leurs projets, préfère les abandonner en cours de route. Au lieu de les soigner, les laisse agoniser. Au lieu de les informer sur la gestion de leurs propres ressources,  préfère le leur cacher.

Le SÉNÉGAL est le pays où conscientiser son peuple, est un véritable délit. On tombe toujours sous le coup de TROUBLE À L'ORDRE PUBLIC. INCITATION À LA RÉBELLION. Tous les signes avant-coureurs d'une véritable dictature sont bien visibles. La restriction des libertés individuelles: le droit d'aller et venir, de parler par peur d'être sous-écoute, de se réunir,  bref tous les ingrédients sont là réunis pour réussir à mettre en place leurs projets fallacieux d'une tortuosité sans pareille comparée à celle de leurs devanciers.

Face aux innombrables opportunités (pétrole, gaz, zircon, produits halieutiques, or, fer, phosphate, foncier) qui s'offriront bientôt à nous, ne serait-il pas plus judicieux pour nos chers gouvernants d'impliquer les SÉNÉGALAIS dans cette manne financière qui pourrait faire d'eux de richissimes citoyens. La réussite politique de tout gouvernement se situe dans cet aspect et non dans le choix des multinationales et leurs gouvernements à s'accaparer de tout.

En regardant Sonko s'exprimer hier soir chez lui pour balayer d'un revers de la main des accusations de cannivaux qui ne méritaient vraiment pas de fouetter un cafard, j'ai versé des larmes en pensant à feu Mamadou Dia Mawdo. Le 17 décembre 1962, Dia sera victime de gros mensonges de sénégalais encagoulés, l'accusant d'un coup d'état contre Senghor. Il sera jeté en prison jusqu'à ce que cécité s'en suivit. Cheikh Anta Diop, subira aussi le même sort, en le privant de liberté et d'enseignement dans les universités. Sonko, subira-t-il le même sort que ses références. On ne peut pas arrêter la mer avec ses bras. OUSMANE Sonko est une réalité incontournable. Il faudra faire avec lui. Wait and see!

Ndiapaly GUEYE

journaliste indépendant

email : ndiapalygueye@yahoo.fr

 

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