Publié le 12 Jan 2024 - 11:30
LANCEMENT DU PACE

Doudou Ka vise 3 millions d'emplois, d’ici 2035

 

Pour mettre son attractivité et sa compétitivité au service de la croissance, l’État du Sénégal, par le truchement de son ministère de l'Économie, a lancé le Programme d’accélération compétitivité et emplois, communément appelé Pace.

 

Pour absorber la très forte demande d'emploi annuelle, il faut une réponse assez proportionnée. Le Programme d’accélération compétitivité et emplois (Pace), cette nouvelle recette du ministère de l'Économie, du Plan et de la Coopération, vise justement à réduire le creuset entre ces deux points distincts.

En outre, comme son libellé l'indique, il ambitionne également de booster la compétitivité des entreprises locales, afin qu'elles puissent aller conquérir le marché africain et mondial.

“L’ambition ultime du Pace est de rendre possible la création de 3 millions d’emplois formels, 300 mille entreprises et 300 champions nationaux dans les filières ciblées, mettant ainsi de manière irréversible sur orbite notre pays pour se doter d’une économie émergente et résiliente à l’horizon 2035. C’est à travers ce prisme qu’il faut apprécier le Programme d’accélération compétitivité et emplois”, a déclaré le ministre de l'Économie Doudou Ka.

“En effet, explique le ministre, le Pace s’emploie à adresser les défis en matière de compétitivité et de création massive d’emplois décents. Pour ce faire, il est structuré autour de trois objectifs stratégiques, à savoir : accélérer le développement du secteur privé national, la compétitivité des secteurs prioritaires et le développement des investissements privés et des PPP.”

 Mais cet ambitieux programme a nécessité le déploiement de moyens conséquents et la contribution d'organisations financières, à l'image de la Banque mondiale. Doudou Ka l'évoque comme suit : “Le Programme d’accélération compétitivité emplois, d’une importance capitale, constitue une réponse aux différents défis identifiés dans la stratégie nationale de développement du secteur privé. Le coût global de la première phase du Pace est de 257 milliards F CFA, dont 160 milliards ont déjà été mobilisés grâce aux contributions de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de KFW, de la FAO et de l’État du Sénégal.”

Dans sa structuration, apprend-on, le Pace est un “programme inclusif” intégrant dans son organisation et son fonctionnement les “principes de la collaboration dans leur version la plus aboutie”.  Il met en avant la collaboration entre “divers services administratifs et d’instruments publics tels que l’ADEPME, le Fongip, le Fonsis, dont les rôles se complètent et se renforcent mutuellement”. 

 

Mamadou DIOP
 

 

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