Publié le 6 Dec 2018 - 18:12

MBS/CIA

 

Si son allié et président des Usa Donald Trump n’est pas dans les dispositions de l’accabler, Mohammed bin Salman (Mbs) le prince héritier saoudien, peut s’inquiéter de la charge venant de l’agence de renseignements américaine qu’est la Cia. ‘‘Mbs est une brute de décoffrage.

Je pense qu’il est complice du meurtre de Khasshoggi au plus haut niveau possible (...) Il n’y a aucun doute que ça été orchestré et organisé par des gens qui répondaient à ses ordres’’, a déclaré le sénateur Lindsay Graham hier, juste après avoir auditionné la chef de la Cia, Gina Haspel, pendant une heure. Un groupe de sénateurs, démocrates et républicains, a écouté hier le briefing d’informations classifiées de l’agence et n’ont aucun doute sur l’implication du prince héritier saoudien dans le meurtre abominable du journaliste Jamal Khasshoggi, le 2 octobre dernier, dans l’enceinte du consulat saoudien à Istanbul.

... Le sénateur républicain d’Alabama, Richard C. Shelby, Président de la commission, a aussi avancé que ‘‘toutes les preuves convergent vers le prince héritier. C’est un comportement que l’Amérique ne peut tolérer’’, a-t-il avancé. Des déclarations qui exposent, selon le ‘’New York Times’’, les dissensions entre une Maison-Blanche qui cherche à ménager Mbs et les sénateurs républicains. La veille, mardi, le bureau du procureur général d'Istanbul a demandé l’émission de mandats d'arrêt contre Ahmed al-Assiri et Saud al-Qahtani, les soupçonnant de ‘‘faire partie des planificateurs’’ du meurtre de Jamal Khashoggi. Les deux suspects saoudiens visés par le procureur turc sont d'anciens hauts responsables proches de Mbs. Ils ont été limogés en octobre, après que Ryad a admis le meurtre dans l’enceinte du consulat d'Arabie à Istanbul.

 

Section: