Publié le 3 Aug 2020 - 08:39

Pastef 

 

Le Pastef n’a pas un ‘’projet religieux’’. Mais son leader a profité de la célébration de la fête de la Tabaski pour sermonner la classe politique sénégalaise, surtout le pouvoir.  ‘’À Pastef, nous croyons fermement que la politique dans laquelle nous nous investissons est une forme d'adoration, car notre seul objectif étant le mieux-être de chaque Sénégalais. Sans absolument rien attendre en retour’’, soutient Ousmane Sonko dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’.

Le leader du Pastef rappelle que ‘’sans moyens’’, ils se sont ‘’investis corps et âmes pour servir le peuple’’. Ceci, en étant ‘’sourds et aveugles à toute tentative de corruption et résistant à tout obstacle ou peau de banane’’. ‘’Une telle entreprise nécessite de la patience. Une patience à toute épreuve. Le pouvoir n'est pas une fin en soi. Il est du domaine de Dieu. Une victoire ne se matérialisera pas par l'obtention de ce que l'on désire, mais par la mise en œuvre de tous les moyens légaux à notre disposition’’, affirme-t-il.

...Pour Ousmane Sonko, ‘’nul ne saurait se réclamer de la religion et chercher à séparer et semer la discorde entre les gens’’. ‘’Quand on se réclame de la religion, on doit avoir un cœur pur pour souhaiter à l'autre tout ce qui lui arrive de bien. Beaucoup de personnes ignorent mes relations avec le président Abdoulaye Wade. Mais sachez que je l'apprécie surtout pour sa générosité de cœur envers tous, même ses adversaires. Bien que nos intérêts politiques soient divergents, il a été le premier à me mettre en garde contre la jalousie et la haine’’, fait-il noter.

Ainsi, il rappelle que le projet Pastef ‘’n'est pas un projet religieux’’. ‘’Il est large et il est juste un projet ayant en son cœur l'humain. Ce projet veut ce qu'il y a de meilleur pour les fidèles de chaque religion, de chaque confrérie, de chaque ethnie. La politique devrait permettre la mise en commun de tout ceci et ne devrait, en aucune façon, être une source de division et de menace sur la paix et la cohésion sociale qui ont toujours prévalu au Sénégal. L'instrumentalisation de sensibilités ne saurait prospérer dans Pastef’’, lit-on dans le communiqué.

 

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