Alsco copie le modèle coréen de formation
L’Alumni des anciens stagiaires sénégalais en Corée du Sud (Alsco) travaille à susciter l’engouement chez les élèves pour qu’ils choisissent leur profession par vocation. Dans ce cadre de sensibilisation, cette association a organisé hier, à Dakar, sa première manifestation axée sous le thème : ‘’journée des carrières’’.
L’Alumni des anciens stagiaires sénégalais en Corée du Sud (Alsco) a organisé hier, à Dakar, une rencontre dénommée ‘’journée des carrières’’. Les membres de cette structure dirigée par Ismaïla Dione ont constaté qu’au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, les élèves n’embrassent pas un métier par vocation. Il s’agit donc, à travers leur première édition, de susciter l’engouement chez les apprenants. Pour qu’ils puissent faire de bons choix par rapport à leurs carrières, le Président de ladite association de commenter : ‘’Souvent, on n’hésite pas à écourter nos études pour saisir la première opportunité d’emploi qui s’offre à nous. Donc, pour parer à cette situation, nous avons décidé d’organiser cette journée dans le but de donner un aperçu aux élèves pour qu’ils puissent avoir une idée du monde du travail. C’est une activité qui nous tient à cœur. Car on sait que le développement est étroitement lié à l’éducation.’’
Selon M. Dione, ils ont appris cette leçon en Corée du Sud qui, explique-t-il, valorise ses ressources humaines et améliore leurs compétences. Conséquences : elle est devenue riche en 20 ans. Séduit par cette approche, le président de l’Alsco déclare: ‘’On a décidé de s’unir autour d’une association pour essayer de répliquer le model coréen au Sénégal en essayant de l’adapter au contexte sénégalais. La Koika est là pour nous orienter, nous appuyer sur tous les plans. C’est la qualité de nos ressources humaines qui va déterminer la vitesse de notre développement.’’
Le représentant du ministre de l’Education nationale a, quant à lui, savouré l’option du gouvernement sénégalais qui consiste à mettre l’accent dans le domaine des sciences. C’est ce qui explique, selon lui, les réformes dans l’enseignement supérieur : Licence, Master, Doctorat. Cette option, explique Kodou Diène, vise à professionnaliser les enseignements. Et à l’en croire, des efforts sont en train d’être faits au niveau de la formation professionnelle. Ceci pour réorienter beaucoup de ressources vers les sciences. ‘’Il faut comprendre que l’école n’est pas seulement l’apanage de l’Etat ou du ministère. Donc, il faut que tout le monde s’implique pour sa bonne gestion, sa réussite, etc. Les parents d’élèves, les enseignants…, chacun doit apporter sa part de contribution pour l’éducation et la formation des enfants’’, insiste-t-il.
PAPE NOUHA SOUANE