Publié le 26 Jul 2021 - 08:43

Presse  

 

La Fédération des acteurs de l’information et de la communication du Sénégal (FACS) a, dans un communiqué, fustigé les conditions posées pour la gestion du futur Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP) prévu par le nouveau Code de la presse, mais non encore opérationnel.  Dans le document, la Facs indexe quatre organisations d’acteurs de la presse que sont le CEDEPS, l’Appel, l’Urac et le Synpics qui, indique-t-elle, se présentent comme membres du Conseil de gestion de ce futur fonds. D’après la fédération, ces associations ont édicté un certain nombre de critères d’éligibilité des entreprises de presse à la traditionnelle subvention d’aide à la presse.

Parmi ces conditions, figurent la présentation d’un quitus fiscal, une attestation de cotisation à l’Ipres et à la Caisse de sécurité sociale, des contrats de travail avec des agents des organes de presse signés par l’inspection du travail, etc. Des critères d’éligibilité jugés ainsi ‘’draconiens et discriminatoires empruntés à ceux exigés pour accéder aux financements prévus dans le cadre du Fonds d’appui et de développement de la presse qui n’a pas encore reçu de dotations financières à ce jour’’.

Les membres de la fédération pensent ainsi que ce conseil a  pour objectif d’écarter la majeure partie des organes de presse sénégalais (dont une centaine d’organes de presse en ligne), de l’aide à la presse dotée cette année d’une enveloppe de 700 millions F CFA, avec l’application des critères d’éligibilités prévus pour le futur Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP)  qui est censé être un fonds de financement des entreprises de presse et non une subvention d’appui à la presse.

 

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