Publié le 28 Jul 2014 - 21:12
PROCES DE KARIM WADE DU JEUDI 31 JUILLET

Défense et partie civile affichent la sérénité

 

A trois jours du procès Karim Wade, la défense comme la partie civile se dit fin prête pour une confrontation qui s’annonce rude.

 

Sauf report, ce jeudi 31 juillet va se tenir le procès de Karim Meïssa Wade. En prélude à cette date, les avocats de l’Etat comme ceux du fils de l’ex-président de la République Abdoulaye Wade se disent prêts. ‘’Nous sommes prêts et sereins. Le 31, on sera à l’audience pour assurer les intérêts de l’Etat’’, a déclaré hier l’un des conseils de l’Etat, Me Félix Sow joint par EnQuête. ‘’Nous sommes prêts depuis longtemps parce que ce dossier est un dossier facile. C’est un dossier volumineux certes de 46 000 pièces,  mais c’est un dossier facile’’. 

Son camarade Me Macodou Fall d’ajouter : ‘’Nous abordons ce procès tant attendu avec beaucoup de sérénité et beaucoup de respect dû à la justice sénégalaise’’. Selon l’avocat du barreau de Versailles, il ne s’agit pas d’un procès politique comme la partie adverse a tendance à le faire croire. ‘’Il s’agit tout simplement d’un procès qui se tiendra devant une justice sénégalaise qui existe en droit positif sénégalais’’, précise-t-il. Avant de poursuivre : ‘’Nous sommes conscients que la partie adverse, (je veux parler des avocats de la défense), ne se laissera pas faire ; ils vont brandir de part et d’autre des moyens de nullité’’. D’ailleurs, estime-t-il, ‘’le premier combat portera sur ces moyens de nullité avant que la CREI ne joigne l’incident au fond s’il n’y a pas de renvoi, parce qu’il faut s’attendre à ce que les avocats de Karim sollicitent le renvoi’’.

Le procès de Karim Wade est entouré de beaucoup de polémiques. Selon ses avocats, l’ex-ministre d’Etat ne doit même pas être jugé par la CREI. Alors que de l’avis des conseils de l’Etat, ‘’cette exception d’incompétence ne peut être soulevée que devant la CREI’’. Mais, précisent-il, ‘’nous les attendons de pied ferme, nous avons des arguments pour pouvoir les contrer pour leur démontrer en droit, que la CREI est bel et bien compétente pour juger Karim Wade’’.

De l’autre côté, les avocats de Karim Wade se disent sereins et prêts à engager le combat pour la libération pure et simple de leur client. ‘’On a toujours été serein. Les gens qui ne le sont pas sont ceux qui ont passé tout leur temps à faire de la propagande dans la presse’’, rouspète Me Demba Ciré Bathily. Qui doute que l’Etat ait toutes les pièces pour étayer ses accusations contre Wade fils. 

ASSANE MBAYE

 

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