Publié le 31 May 2019 - 20:32
PROJET DE DEPOPULATION DU NORD DE LA VILLE DE DAKAR

Un million de personnes seront impactées 

 

Pour une amélioration des conditions sanitaires et environnementales de la population de Dakar, 16 communes ont bénéficié d’un programme de l’ONAS doté d’une enveloppe de 42 milliards F CFA.
 
 
Au mois de janvier dernier, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) a lancé un programme dénommé : ‘’Projet de dépopulation du nord de la ville de Dakar’’. Doté d’une enveloppe de 41,994 milliards FCA, il a pour objectif d’améliorer les conditions sanitaires et environnementales des populations de l’agglomération de Dakar, mais aussi de réduire les charges financières de l’ONAS. Le document de présentation dudit projet, parcouru par EnQuête, renseigne que le projet s’attèle à la modernisation et extension de la station d’épuration de Cambérène pour porter sa capacité de 19 200 m3/j à 95 000 m3/j, à la mise en place d’une centrale de cogénération du biogaz d’une capacité de 3200 Kva pour la production de l’énergie électrique. 
 
Il s’agit aussi d’augmenter la capacité de traitement de 5700 à 11 000 m3/j, pour la réalisation des eaux épurées dans l’agriculture. A cela s’ajoute, selon toujours la note, la mise en place d’un système de désodorisation et la délocalisation de l’émissaire de Cambérène par la pose d’une nouvelle conduite de 4,5 Km partie terrestre et 1,7 Km partie marine avec un exécutoire de 40 m de profondeur.  Les zones d’interventions vont concerner 14 communes : Ngor, Ouakam, Yoff, Grand-Yoff, Patte-d’oie, Dalifort, Pikine-Ouest, Pikine-Est, Pikine-Nord, Parcelles-Assainies, Cambérène, Golf-Sud, Sam-Notaire et Djeddah Thiaroye Kao.
 
Au terme de ce projet qui sera livré dans 15 mois, il est attendu plusieurs résultats chez un million de personnes qui seront impactées globalement. Ils vont de l’éradication des eaux usées rejetées en mer, sans aucun traitement, à la réduction des charges d’exploitation de l’ONAS par une forte baisse de ses charges d’électricité qui sont estimées à 400 millions par an, en passant par la suppression des nuisances olfactives dans les quartiers environnants la station d’épuration.
 
CHEIKH THIAM
 

 

Section: