Publié le 7 Feb 2024 - 13:50
RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL

Le Sénégal évalue son système sanitaire 

 

Des agents de tous les ministères sont en conclave à Thiès pour évaluer le système sanitaire sénégalais.

 

Des agents de la quasi-totalité des départements ministériels du gouvernement étaient en conclave, à Thiès, autour de leurs homologues du ministère de la Santé, en vue d’évaluer le système national de santé, à l’aune du règlement sanitaire international. “Le Règlement sanitaire international renvoie à une façon de faire pour que, devant toute situation, les acteurs concernés puissent être identifiés, que chacun d’entre eux connaisse son rôle et ses responsabilités’’, a expliqué le directeur général de la Santé publique le docteur Barnabé Gning, venu présider l’ouverture de cet atelier de cinq jours. Les participants à cette rencontre qui se poursuit jusqu’à vendredi utilisent l’outil Spar du règlement sanitaire international de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En effet, tout en œuvrant à la bonne santé de ses populations, le système de santé sanitaire international travaille aussi à celle de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique et du monde en général, indique le Dr Gning. 

Ainsi, dans le cadre de cet atelier, il s’agira d’identifier les bonnes pratiques du Sénégal en matière de mise en œuvre du Règlement sanitaire international, les gaps à combler pour élever les performances globales au plus haut niveau, souligne le docteur Barnabé Gning. D’autant que ledit règlement appelle à la mobilisation de tous les acteurs du gouvernement autour du système national de santé, coordonné par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

“C’est pourquoi, poursuit-il, dans cet atelier, vous trouvez les acteurs du ministère de la Santé, mais aussi les acteurs de tous les départements ministériels’’.  Parmi les ministères impliqués, il y a ceux de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Assainissement, des Forces armées, de l’Intérieur et des Finances.

La “garantie d’objectivité’’ dans cette évaluation est assurée par un outil élaboré par les États membres de l’OMS. Il s’agit d’un “outil validé et testé au niveau international’’.

Ainsi, le directeur général de la Santé publique note qu’en remplissant “de façon objective’’ le questionnaire soumis par cet outil, les participants auront la “vraie situation du Sénégal en termes de capacités à mettre en œuvre le Règlement sanitaire international, avec efficacité et avec un impact positif’’.

Le Dr Gning rappelle que le Sénégal évalue ‘’au moins depuis 2005’’ ses performances dans le secteur de la santé, avec cet outil changeant, dont les “fondamentaux’’ restent “la bonne santé des populations, aux frontières et dans les politiques internationales de gouvernement et de coopération“. Le Règlement sanitaire international ayant été mis en place depuis 1951 et a connu plusieurs amendements.

En effet, selon l’article 54 du Règlement sanitaire international (2005) et la résolution WHA61.2, “les États parties et l’OMS sont tenus de faire rapport à l’Assemblée de la santé sur l’application du règlement tous les ans’’. Et que “ce profil national donne une vue d’ensemble des progrès accomplis, selon les informations rapportées par l’État partie, dans l’obtention de certains éléments des principales capacités de santé publique requises en vertu du Règlement sanitaire international“.

Le directeur général de la Santé publique annonce qu’une revue va étudier toutes les propositions d’amendement sur le Règlement sanitaire international, pour s’adapter au contexte changeant, surtout au lendemain de l’urgence sanitaire internationale liée à la pandémie de Covid-19.

Ndeye Diallo (Thiès)  

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