Publié le 5 Oct 2020 - 12:50

Relance

 

Trois jours de travaux ont permis aux acteurs culturels d’aboutir à des conclusions et recommandations qui seront livrées au président de la République. La création d’une banque est l’une des propositions faites par les artistes, durant l’atelier d’élaboration de stratégie de relance des secteurs de la Culture et des arts. 

‘’Nous avons pu recueillir une masse critique de propositions favorables à des réformes structurantes qui permettront de mettre le secteur sur la rampe de lancement, notamment la diversification et l’amélioration des mécanismes de financement de la culture’’, a informé l’ancien directeur de cabinet du ministère de la Culture et facilitateur de ces travaux, Lamine Sarr.

‘’Le secteur bancaire traditionnel est très frileux, quand il s’agit de financer le secteur de la culture’’, a-t-il souligné pour expliquer la pertinence de cette proposition.  Il indique d’ailleurs qu’il y a 350, voire 400 000 acteurs qui devraient pouvoir s’organiser pour mettre en place une structure financière chargée de financer les projets du secteur culturel.

...De plus, les propositions fournies sont une expression de besoins en termes de réformes ‘’hardies’’ de la politique culturelle et d’exploitation ‘’optimale’’ des opportunités offertes par la révolution du numérique. Elles soulèvent également des problématiques centrales liées à l’inclusion et la sécurité sociales des acteurs culturels, l’aménagement et la territorialisation de l’action culturelle avec une synergie accrue entre les niveaux déconcentrés et décentralisés conformément aux orientations de la Charte sur la déconcentration et de l’Acte III de la décentralisation.

De plus, les acteurs ont indiqué la nécessité de redynamiser les structures et espaces de diffusion publics comme privés sans oublier le besoin clairement exprimé de relance du partenariat et de la coopération culturels aussi bien au plan national qu’à l’échelle internationale.

Le secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye, a rassuré qu’’’aucun sous-secteur de la culture ne sera marginalisé’’ dans l’exécution du plan de relance qui se voudrait l’écho de toutes les préoccupations du monde artistique. Mais il se veut claire.  Il est évident, selon lui, qu’il y a des actions immédiates à mettre en œuvre pour remettre rapidement l’action culturelle sur les rails. Par contre, ‘’d’autres devront être mises en œuvre dans le moyen et long terme, compte tenu de la complexité de leur réalisation’’. 

 

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