Pour une meilleure gestion de l’exploitation du gaz et du pétrole

Le Réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement au Sénégal (Repes), en partenariat avec le projet Dekkal Geej, a organisé hier, à Dakar, un atelier avec les décideurs politiques. L'objectif de cet atelier est d'assurer une meilleure gestion de l'exploitation du gaz et du pétrole offshore.
Le Sénégal a du gaz et du pétrole. Il est important que les représentants du peuple comprennent les enjeux autour de leur gestion. Ainsi, le Réseau des parlementaires pour l'environnement au Sénégal (Repes), en partenariat avec le projet Dekkal Geej, a tenu hier un atelier pour outiller ses membres. "Le Plan Sénégal émergent doit nous interpeller tous et nous pousser à travailler de manière inclusive avec tous les acteurs environnementaux pour relever les défis contre toute forme de commission marine et côtière pouvant impacter la pêche", a dit le président du Repes, Ibrahima Baba Sall. D’ailleurs, il a rappelé les missions régaliennes de l’hémicycle, surtout celles liées à la gestion de l'exploitation du gaz et du pétrole, et la subvention à la pêche.
En outre, pour une amélioration de la gouvernance environnementale, il faut voter des lois, contrôler l'action du gouvernement, évaluer les politiques, entre autres, a-t-il dit. Ibrahima Baba Sall de poursuivre que la lutte contre la pollution marine et côtière pourra apporter une contribution essentielle à la réussite de l'action parlementaire. "J'appelle mes collègues parlementaires et autres ordre d'élus à être entreprenants pour relever les défis législatifs et budgétaires relatifs notamment à la gestion environnementale du secteur pétrolier et gazier. Il y va de la vie et de l'avenir des générations actuelles et futures pour lequel nous sommes censés prendre en compte dans nos législations en cours", a-t-il exprimé.
Il affirme également que, relativement à cette nouvelle donne, il est constaté que les parlementaires ont la lourde mission d'accompagner le gouvernement sur cette activité qui vient de naître.
En effet, selon le président du Repes, "le contexte et les fondements qui sous-tendent la non-régression permettront de relever les nuances, mais surtout la valeur ajoutée des parlementaires que nous sommes et autres élus. Dans cet ordre d'idées, il s'agira d'apprécier, dans quelle mesure les apports d'exécution et autres élus seront significatifs à l'échelle régionale, particulièrement au courant du marathon budgétaire qui se profile à l'horizon". Il ajoute dans la foulée que les défis sont encore nombreux, mais "nous sommes confiants au regard de l'engagement des parlementaires. J'en tire une satisfaction personnelle et j’affirme que nous pouvons ensemble dire que nous sommes déterminés à renforcer la gouvernance environnementale au Sénégal".
Jon Enderson, Coordonnateur du projet Dekkal Geej, a indiqué, lors de l'atelier, que la rencontre vise à contribuer à une gestion durable, équitable et inclusive de la pêche au Sénégal et à améliorer la sécurité alimentaire ; également à augmenter les revenus et à renforcer la résilience grâce à la participation active des parties prenantes sénégalaises et au soutien généreux du peuple américain. "Voici trois ans que le projet Dekkal Geej travaille avec le Repes", a-t-il fait savoir. Depuis, les deux organisations ont travaillé sur plusieurs projets. "Aujourd'hui, on va discuter sur les subventions de la pêche, voir comment les orienter pour une pêche durable. On va également parler du pétrole et du gaz qui sont de très bonnes choses, mais qui ont des risques sur la pêche. Il faut voir comment gérer ces risques, comment protéger les moyens existants des pêcheurs, des transformateurs, tous ceux qui sont impliqués dans cette scène de valeur".
Le Repes est un partenaire très important pour ce projet, affirme-t-il. D'après M. Enderson, "on ne peut pas aller vers une pêche durable sans les élus, les députés et les collectivités locales’’.
Fatima Zahra Diallo (stagiaire)