Publié le 20 Jan 2013 - 10:00
SANTÉ ET ACTION SOCIALE MAL EN POINT

Macky Sall prescrit un remède de cheval

 

Malaise profond dans le système de la santé et de l’action social. Le secteur est, en effet, confronté à un manque de ressources humaines et d’infrastructures de qualité, à l’enclavement de certaines zones du pays qui sont sans service de santé, etc. Fort de ce constat, le président de la République, Macky Sall, appelle d'abord à un diagnostic sans complaisance du secteur.

 

‘’L’état de notre système de santé ne mérite pas seulement un examen sectoriel, mais un diagnostic le plus complet possible, sans complaisance. Il faut aussi rappeler qu’il apparaît clairement que nos hôpitaux sont malades. Ils sont dans tous les cas sous-équipés, avec des matériels en mal de maintenance. Il faut situer toutes les responsabilités, en commençant par l’État, le personnel et les partenaires’’, a indiqué M. Sall, présidant hier la journée de concertations nationales sur la Santé et l’Action sociale.

 

Le chef de l’État, qui a fait de la couverture maladie universelle son cheval de bataille lors de la campagne pour les présidentielles de 2012, dit rester attaché à cet objectif. ‘’La santé et l’action sociale, deux volets qui restent au cœur de mes priorités. Le droit à la santé, en plus de l’accès aux soins pour tous, ne peut être effectif que si les conditions pour permettre à tout le monde de bénéficier d’un minimum de soins sont réunies’’.

 

‘’Prêt à renforcer la dotation de la santé si...''

 

‘’Nous allons donc réfléchir et œuvrer à la levée des contraintes qui entravent l’accès aux soins de santé en particulier pour les couches sociales vulnérables. Il y a les aspects liés à la gestion des urgences, des cas liés à la santé maternelle et infantile, à la lutte contre le paludisme, la tuberculose et la question épineuse des médicaments de la rue. Il s’agit d’un ensemble de problèmes qu’il nous faut résoudre de façon globale pour améliorer ainsi notre système de santé’’, a en outre soutenu le président Macky Sall.

 

Il se dit ''également prêt à renforcer la dotation de la santé, si cette dotation peut servir à aider les malades et à améliorer les conditions de travail. Le social, dans tous ses aspects, ne saurait être le parent pauvre''.

 

Ces concertations nationales sur la santé et l’action sociale sont menées par un comité de pilotage composé de 16 membres, présidé par l’ancien vice-président de la faculté de Médecine et de Pharmacie, Doudou Ba. Les travaux du comité ont porté sur cinq thématiques dont l’action sociale, la couverture du risque maladie, la gouvernance, l’offre de services et la prévention.

 

 

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

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