La DIC démantèle un réseau

Un réseau de trafic international de véhicules a été démantelé par la Division des investigations criminelles (DIC). Deux membres dudit ont été déférés au parquet, en attendant l’arrestation de leurs acolytes.
C’est un grand coup de filet que la Division des investigations criminelles (DIC) a jeté dans la marre de l’importation de véhicules. Et la prise n’a pas été des moindres, puisque les limiers ont mis dans la nasse deux membres du réseau de trafic international de véhicules. Il s’agit des nommés L. Wagué et M. Diallo. Tous les deux ont été déférés au parquet pour trafic international de véhicules, vol avec usage de fausses clés, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux et détention d’arme à feu. D’après nos sources, l’arrestation de ces deux faussaires, survenue le 22 décembre passé, fait suite à une saisine d’Interpol.
La police internationale basée en France avait saisi la DIC sur un cas de véhicule volé. Grâce à la géolocalisation, la brigade de DIC a découvert que le véhicule de marque Range Rover était garé dans un garage sis à Sacré-Cœur 3. Sur place, les policiers sénégalais ont découvert deux autres véhicules de la même marque ainsi qu’une moto Tmax. Interpellé, le gardien du garage n’a pas hésité à jouer la balance pour éviter de tomber dans le pétrin. Ses aveux ont facilité l’arrestation de Diallo et de Wagué. La descente chez eux a permis aux policiers de mettre la main sur toute une armada de documents. Il s’agit, entre autres, de fausses cartes grises, des actes administratifs, des actes de cession de véhicules, des passeports français et sénégalais, des cartes de commerce, des clés préfabriquées …
En poussant leurs investigations, les agents ont réussi à cerner les contours de ce réseau et son modus operandi. En effet, l’enquête a permis de savoir que les vols ont été commis en France. Une fois volés, les véhicules étaient importés au Sénégal, avant d’être convoyés vers le Mali et d’autres pays de la sous-région. C’est la raison pour laquelle la DIC est aux trousses des autres membres de ce réseau. Pour le moment, c’est un Malien et un Français qui sont dans le viseur de la justice. En attendant que la justice démêle l’écheveau de cette affaire avec un niveau de complicité assez complexe, Wagué et Diallo risquent de croupir en prison pour de longs mois. Car nous dit-on, leur dossier va être confié à un juge d’instruction.
Quoiqu’il en soit, face à la menace terroriste grandissante, le contrôle est devenu beaucoup plus accru. Rien n’est laissé au hasard par les autorités des différents Etats afin d’avoir un œil sur la sécurité de leur pays. La vigilance est de mise partout sur que les terroristes déploient des moyens colossaux pour commettre des attentats. D’où la détermination des pays à accentuer le contrôle sur les réseaux de circulation de l’argent, l’importation, bref, tout ce qui faciliterait le financement du terrorisme qui a trouvé comme subterfuge le blanchiment.
FATOU SY