Publié le 1 Jul 2014 - 07:11
IRAK

Les combats s'intensifient à Tikrit, au nord de Bagdad

 

 

BAGDAD (Reuters) - Les insurgés sunnites emmenés par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont abattu dimanche un hélicoptère de l'armée irakienne participant à la contre-offensive engagée la veille à Tikrit, dans le nord du pays.

 

Deux témoins disent avoir vu l'appareil être touché par un missile avant de s'écraser près d'un marché.

Tikrit, le fief de Saddam Hussein à 150 km au nord de Bagdad, en plein pays sunnite, a été pris par les insurgés le 11 juin.

L'armée régulière irakienne, mise en déroute jusque là par la progression des insurgés, tente depuis samedi de reprendre la ville.

Des chars et des hélicoptères sont engagés dans les combats contre l'EIIL près de l'université, dans le nord de la ville, où des tireurs d'élite ont été héliportés jeudi, dit-on de sources proches des services de sécurité.

Interrogé par la presse dimanche à Bagdad, Kassim Atta, porte-parole de l'armée irakienne, a déclaré que les forces de sécurité irakiennes avaient tué 142 "terroristes" au cours des vingt-quatre heures écoulées, dont 70 à Tikrit.

Il a également affirmé que les forces régulières avaient repris le contrôle de l'université de Tikrit. "Le drapeau irakien a été hissé au sommet du bâtiment", a-t-il ajouté.

Ses propos sont impossibles à vérifier.

Quoi qu'il en soit, cette offensive constitue la première tentative majeure lancée par l'armée irakienne, renforcée par l'arrivée de conseillers militaires américains, pour reprendre du territoire perdu. L'administration Obama doit envoyer jusqu'à 300 de ces conseillers, essentiellement issus des forces spéciales, ainsi que des drones pour aider le gouvernement, majoritairement chiite, à reprendre l'initiative.

A Bagdad, les discussions se poursuivent entre parlementaires chiites, sunnites et kurdes pour tenter de mettre sur pied un gouvernement avant que le parlement élu en avril tienne sa session inaugurale, mardi.

"Les prochaines 72 heures seront très importantes pour la conclusion d'un accord (...), pour la bonne marche du processus politique", commentait samedi un élu de l'Alliance nationale, qui regroupe les partis d'obédience chiite.

L'avenir politique de Nouri al Maliki, le Premier ministre chiite au pouvoir depuis mai 2006, sera la question la plus difficile à trancher, nombre d'acteurs de la vie politique irakienne le considérant désormais comme un frein à une éventuelle politique de réconciliation.

REUTERS

 

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