Wari

C’est lignedirecte.sn qui donne l’information, il y a bien un avis de tempête à Wari. En plus des problèmes entre les associés de la boîte qui ont épuisé leurs talons entre les marches du Palais de Justice, une affaire de mœurs vient en effet polluer l’ambiance dans cette société de transfert d’argent qui respire la santé financière. Pourtant les choses semblent bien se passer pour Wari, une société devenue non seulement florissante, mais qui est entrée dans les mœurs des consommateurs au point que le slogan ‘’warima’’ est intégré dans le langage populaire. Wari étale ses tentacules jusqu’en Côte d’Ivoire où la société de transfert d’argent a fini d’établir ses quartiers. Signe que la société se porte bien, il y a six mois environ, au mois de novembre dernier, le concept de ‘’Wari-moi’’ était en effet lancé à Abidjan avec une forte couverture médiatique.
...Mais ce n’est là que la vitrine. Les quatre associés de Wari, des Sénégalais, ont fini par multiplier les procédures contre celui qui assume aujourd’hui la direction, Kabirou Mbodj, écrit lignedirecte.sn. Celui-ci est décrit sous les traits d’un Julian Assange, qui avait fini de profiter des révélations de Wikileaks, sans en être réellement le ‘’cerveau’’. A Wari aussi, on pense que Kabirou Mbodj s’est accaparé d’une boîte qui ne lui appartient tout seul, en procédant de façon quasi clandestine à une augmentation de capital.
Et se tapant une publicité tous azimuts. Ce qui explique la pluie de plaintes concernant sa gestion, déposées par ses associés qui ne veulent cependant pas communiquer sur cette affaire. En tout cas, rien ne semble arrêter l’homme. Pas même la Police qui l’a auditionné à deux reprises sur une accusation de viol proférée par une femme qui avait saisi la Division des investigations criminelles (DIC). L’affaire remonte à deux mois et Kabirou Mbodj s’était retrouvé dans un vrai engrenage. Le dossier se trouverait sur la table du Procureur en attendant une suite. Mais y aura-t-il une suite ? s’interroge le site d’informations.