Carlos De Almeida Fonseca

En visite officielle au Sénégal, le président de la République du Cap-Vert, Jorge Carlos De Almeida Fonseca a rencontré, samedi à Thiès, ses compatriotes établis dans cette région. Expliquant à sa communauté établie dans la cité du Rail l’objet de sa visite au Sénégal, il a d’abord tenu à magnifier les relations ‘’fraternelles’’ qu’il entretient avec le Président Sall avant de lui faire part de tous les accords qu’il a signés avec son homologue sénégalais avec notamment le lancement de la compagnie Air Sénégal SA qui va assurer la liaison aérienne Dakar-Praia.
Des accords qui, ajoute-t-il, tournent en leur faveur. ‘’Avec le Président Macky Sall, nous avons discuté des relations bilatérales. Nous avons également signé quatre accords dans les domaines de la Santé, de la Justice, de la Promotion de l’investissement…Outre la signature de ces accords, nous avons discuté de la présence des citoyens sénégalais dans notre pays et véritablement, des Capverdiens au Sénégal. Le Président m’a également annoncé une bonne nouvelle. Il m’a fait savoir que la nouvelle compagnie Air Sénégal SA va commencer à assurer la navette aérienne Dakar-Praia de façon qu’on puisse avoir au moins un vol par jour’’, s’est réjoui le successeur de Pedro Pires.
...Poursuivant son propos devant une communauté capverdienne enthousiaste à l’annonce de cette ‘’bonne nouvelle’’, le Président Fonseca affirme qu’il y a de ‘’bonnes perspectives’’ en matière de coopération entre le Sénégal et son pays. ‘’Le Sénégal est le pays le plus proche de nous. C’est un pays ami. Ce n’est pas un discours protocolaire ou encore diplomatique. S’il y a un pays ami du Cap-Vert, c’est vraiment le Sénégal’’, a déclaré le membre du Mouvement pour la démocratie (Mpd, libéral) sous les applaudissements de ses concitoyens. Lors de son passage à Thiès, le président de la République capverdienne a également indiqué qu’il y a au moins 1 300 Sénégalais en situation régulière dans son pays parmi les 7 000 qui y résident. Ainsi, Carlos Fonseca a tenu à rappeler qu’entre 2004 et 2017, il y a eu seulement un cas d’expulsion administrative.