Publié le 14 May 2019 - 18:54

Un dialogue national qui vient à point nommé

 

Les premiers jalons du dialogue politique prévu le 28 mai prochain sont lancés par le ministre Aly Ngouille Ndiaye le 9 mai 2019 qui a présenté les termes de référence à la classe politique, du moins ceux qui ont accepté d’y prendre part. A nos hommes politiques, je dirai que la concertation, c’est une opportunité à saisir pour enfin rompre avec le dialogue de sourds qui a beaucoup pollué le monde politique. Un proverbe africain dit justement qu’une de nos armes les plus puissantes est le dialogue. Il est plus que temps de comprendre que l’intérêt supérieur de la nation prime sur toute préoccupation partisane. Les Sénégalais, conscients de l’importance d’une paix sociale durable, ont montré l’exemple le 24 février 2019 en se rendant massivement, calmement et sereinement aux urnes, assénant la preuve que le Sénégal est un pays peuplé de citoyens responsables, justifiés et cohérents dans leur attitude face à n’importe quel défi.

Il est temps que notre classe politique arrive au niveau de la population. Le dialogue programmé le 28 mai peut et doit mettre fin aux querelles de chapelles politiques afin que le Sénégal retrouve enfin la sérénité, gage d’une vie paisible. C’est pour cette raison que je lance un appel à tous nos compatriotes, chacun à son niveau, à contribuer à sa réussite, acteurs politiques comme simples citoyens. Laquelle réussite engendrerait un climat permettant de prendre en charge les questions de la vie nationale sur les plans politique, économique, social, etc. Alain Leblay avait raison d’affirmer que « mettre en place le dialogue demande des efforts et l’entretenir en demande plus encore. »

Le Sénégal ne se construira que par la mobilisation synchrone des énergies de ses vaillants fils en dehors de tout clivage. Le pouvoir et l’opposition doivent s’asseoir autour d’une table pour aplanir les positions et trouver le consensus que le peuple appelle de tous ses vœux. Face au devoir de dialogue, nul ne doit se dérober. Je salue ainsi l’ouverture d’esprit du Président Macky Sall qui a eu la grandeur d’appeler la classe politique dans toutes ses composantes à une concertation pour aller de l’avant. J’ose espérer que l’opposition aura aussi la grandeur d’accepter cette main tendue. Cette opposition qui crié à hue et à dia à une absence de dialogue. Le dialogue est la panacée. Il faut y aller pour l’amour du peuple sénégalais qui a déjà prouvé son attachement à la stabilité, la cohésion et l’action concertée pour une nation unie et solidaire.

Mamadou Moustapha Fall

Coordonnateur de la Cellule républicaine d’Information et de Communication (CRIC).

Coordonnateur de la section départementale de la FEER de Tivaouane.

 

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