Publié le 7 Mar 2025 - 19:10
CÉLÉBRATION DU 8 MARS

Maimouna Dièye pour une journée sans folklore

 

Cette année, la ministre des Femmes et de la Solidarité invite les femmes à une journée mondiale des femmes sans folklore. Maimouna Dièye les appelle à un moment privilégié de réflexion, d’échange et surtout d’action pour renforcer les acquis et briser les barrières qui freinent encore leur épanouissement.

 

Dans le cadre de la Semaine nationale de la femme, en prélude à la journée du 8 Mars, la ministre de la Femme et des Solidarités s’est rendue, hier, dans la région de Tambacounda. Son ministère veut apporter des innovations à la traditionnelle commémoration de la Journée internationale des droits des femmes. L’objectif de cette tournée est d’aller à la rencontre des femmes dans les régions et les pôles territoriaux pour les écouter, examiner leurs réalisations, leurs conditions de travail et envisager ensemble les solutions les plus appropriées à leurs réalités, avec l’appui des départements sectoriels du gouvernement.

Le thème national de cette année, "Les femmes, droits, égalité et autonomisation au cœur de la Vision Sénégal 2050 : les femmes s’engagent et mobilisent les communautés", représente pour Maimouna Dièye une contextualisation du thème international (‘’Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation’’). Ce thème sera au cœur des réflexions de la Semaine nationale qui ne se limite pas à de simples manifestations folkloriques. Celle-ci constitue un moment privilégié de réflexion, d’échange et surtout d’action pour renforcer les acquis et briser les barrières qui freinent encore l’épanouissement des femmes. Ce qui fait dire à la ministre : "Cette journée régionale qui nous réunit aujourd’hui constitue un cadre d’échanges et de partage d’idées constructives pour notre combat commun autour de l’amélioration des conditions de vie des femmes à travers leur autonomisation économique et la protection de leurs droits. Le thème de cette édition revêt une importance capitale. En effet, il est aujourd’hui reconnu que l’autonomisation économique des femmes est indispensable à une croissance économique soutenue, inclusive et durable, à la réduction de la pauvreté, à la souveraineté alimentaire et à l’atteinte de l’égalité entre les sexes".

En effet, Maimouna Dièye souligne que le Sénégal a réalisé d’importants progrès en matière d’égalité de genre, grâce à des politiques publiques ambitieuses et des réformes stratégiques visant à renforcer l’inclusion économique et sociale des femmes. ‘’Des instruments clés, tels que la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (SNEEG), la Stratégie nationale de protection sociale, la Stratégie nationale pour l’autonomisation économique des femmes (SNAEF) et le Plan d’action national pour l’éradication des violences basées sur le genre et la promotion des droits humains ainsi que des programmes de financement dédiés aux femmes et aux jeunes filles témoignent de cette avancée’’, dit-elle.

De même, ajoute-t-elle, la bonne gouvernance et l’implication des femmes dans les instances sont des conditions indispensables pour garantir l’effectivité de leurs droits. Selon Mme Dièye, ‘’il est impératif que les politiques publiques soient mises en œuvre avec transparence et équité, afin de garantir une prise en compte réelle des préoccupations des femmes dans les décisions stratégiques. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, le thème de l’édition 2025 invite les femmes à contribuer activement à la réalisation de la Vision Sénégal 2050.

Pendant une semaine, il s’agira de revisiter les acquis, d’identifier les potentialités, d’apprécier les contraintes afin de formuler les meilleures recommandations pour en faire des priorités pour l’Agenda national de transformation’’.

L’impératif de ce nouveau modèle de développement est, selon elle, de libérer le potentiel humain, en mobilisant les Sénégalais derrière une grande ambition : faire du Sénégal un pays souverain, juste et prospère. Pour ce faire, il faudra réduire les inégalités sociales, résorber les iniquités territoriales et réduire les inégalités entre les hommes et les femmes.

S’agissant du financement, la ministre annonce que les bénéficiaires d’attestations lors de sa dernière visite à Tamba recevront effectivement leurs financements à compter du 10 mars prochain.

CHEIKH THIAM

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