Publié le 7 Feb 2014 - 22:41
AGRICULTURE ET EMPLOI DES JEUNES

Le chef de l’Etat pour une valorisation du métier d‘agriculteur

 

L’agriculture ne doit plus être conçue comme une affaire de pauvres. Mais elle doit être mieux valorisée pour participer au développement économique de notre pays. C’est l’appel lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall.

 

Au Sénégal, 60% de la population active travaillent dans le secteur de l'agriculture, mais seulement cette activité ne contribue qu'à hauteur de 20% à la formation du produit intérieur brut (PIB). Pour le président de la République, cela est une raison suffisante pour que le métier d'agriculteur soit mieux valorisé.

Macky Sall présidait hier la rentrée solennelle de l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) dont le thème était : «Contribution à l’emploi des jeunes : la formation aux métiers de l’agriculture». Selon le chef de l'Etat, «l’agriculture n’est pas une affaire de pauvre qui s’impose à nous.

(Elle) doit être vécue et pratiquée comme un métier noble qui nourrit le producteur et lui permet de participer au développement économique du pays». D'où la nécessité désormais, pour les écoles de formation, d'arrêter de former des fonctionnaires pour mettre sur le marché des entrepreneurs agricoles.

Un souhait avec une modernisation du secteur, aux plans humain et technique, qui dispose d'un «réel potentiel de croissance et d’emploi» dans un contexte de chômage massif des jeunes, a ajouté le président Sall. Il a rappelé l'intention du gouvernement d'acquérir une large gamme de matériels agricoles et d'élevage d'une valeur de 43 milliards de francs Cfa d’ici la prochaine campagne agricole.

Dans son diagnostic, l’académie nationale des sciences et techniques a insisté sur la croissance démographique qui secoue une population estimée à 13 millions d’habitants en 2011 et fortement dominée par la frange jeune.

«Un Sénégalais sur deux a moins de 20 ans et près de deux Sénégalais sur trois ont moins de 25 ans.» Or, ces jeunes sont, pour la plupart, au chômage. Et pire, «48% (de ces chômeurs) n’ont aucune instruction» et «28% ont un niveau d’instruction qui dépasse rarement le primaire». Cette jeunesse-là est de plus en plus présente dans les activités agricoles.

Mais selon Moctar Touré, président de la section sciences agricoles de l’Ansts, le secteur de l’agriculture, actuellement, est caractérisé par un ‘’faible niveau d’offres d’emplois rémunérés ou d’auto-emplois et un sous-emploi en milieu rural’’. Cette situation est à l’origine de la pauvreté  chronique dans le monde rural mais aussi du mouvement migratoire massif vers les pays européens.

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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