Publié le 14 Jan 2025 - 10:36

Bakel VBG

 

Cinquante-cinq cas de violence sur des femmes et des enfants ont été enregistrés dans le département de Bakel (Est) au cours  de l’année 2024, a révélé, lundi, Anta Diouf Seck, cheffe du service du développement communautaire dudit département. ‘’Nous avons reçu durant l’année 2024, 19 enfants talibés battus par leur maître. Nous avons enregistré  12 cas de mariage précoces et 24 femmes victimes de violences conjugales, psychologues’’, a-t-elle indiqué  dans un entretien avec l’APS.

Selon elle, ces cas  de violence sont récurrents dans la zone, surtout avec des enfants maltraités et d’autres non prise en charge par leurs parents. Elle appelle les parents à veiller et à surveiller leurs enfants, en particulier les filles souvent victimes de viol. ‘’On note également beaucoup de cas de viol. Tout récemment, en fin décembre, on a enregistré deux cas de viol sur deux élèves’’, s’est désolée Mme Seck. Elle  a signalé aussi des cas de grosses précoces et non désirées dans les établissements scolaires. Elle s’est réjouie tout de même de la  ‘’disparition’’ de certaines pratiques dont les mariages forcés qui sont souvent dénoncés au niveau de la structure qu’elle dirige.

...‘’Pour les mariages forcés, il n’y en a presque plus, parce que les gens viennent dénoncer la pratique. L’excision également avec ses conséquences sanitaires et psychologues commence à disparaitre’’, a-t-elle salué. ‘’On va continuer à descendre sur le terrain, parler aux gens. On le faisait déjà, mais on va changer de discours pour faire venir les réticents en leur expliquant mieux les méfaits liés aux mariages précoces et autres violences’’, a-t-elle ajouté. Un centre d’accueil communautaire pour les femmes et enfants victimes de violence a été mis en place à la suite d’un partenariat avec les clubs Unesco de Dijon (France) pour permettre aux victimes de surmonter les actes commis sur elles.

‘’Le centre a une capacité d’accueil de dix éléments. Il s’agit notamment des filles et des enfants dont des talibés. Ils restent 72 heures dans le centre, mais parfois je garde certaines femmes et filles durant sept jours’’, explique Mme Seck, également responsable du centre. ‘’Il y a des difficultés liées au fonctionnement avec leur restauration et la prise en charge. En 2019, le ministre de la Femme avait promis d’accompagner le centre ; on attend toujours. C’est un peu difficile de ce côté’’, a-t-elle encore souligné, appelant à un soutien pour le centre.

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