Publié le 21 Jun 2022 - 12:54
DÉCÈS DE LA VOYANTE DABA BOYE

Les précisions et mises en garde de l’Ordre des médecins

 

À la suite du décès de la voyante Daba Boye survenu au centre hospitalier national de Pikine, selon un communiqué de l’Ordre national des médecins du Sénégal, une personne (Ndella Madior Diouf) se présentant en qualité de médecin, a déclaré, à travers la presse, que cette issue malheureuse est due à une perfusion de sérum glucosé. Elle a ajouté que la défunte souffrait du diabète et qu'elle ne devait pas recevoir une perfusion de sérum glucosé.

‘’Face à des déclarations aussi graves, l’Ordre national des médecins du Sénégal condamne ces propos et tient à préciser que la personne se qualifiant de médecin ne figure pas dans le tableau de l’Ordre national des médecins du Sénégal. Par conséquent, elle ne peut pas exercer la médecine au Sénégal, conformément à l’article premier de la loi 66-069 du 4 juillet 1966 relative à l’exercice de la médecine et à l’Ordre des médecins.  Qu’un patient diabétique peut recevoir, sur prescription médicale, sans danger, du sérum glucosé, et ceci, en parfaite conformité avec les règles de bonne pratique. L’Ordre national des médecins du Sénégal rappelle aux populations qu’en cas de contentieux médical ou de suspicion de faute médicale, elles ont le droit de porter l’affaire devant l’ordre, le tribunal des pairs ou devant les juridictions compétentes qui sont les organes habilités à trancher’’, explique-t-on dans le document.

L’Ordre national des médecins du Sénégal, selon la note, se réserve le droit de mener les actions nécessaires, pour mettre fin aux affirmations mensongères de personnes non habilitées, sur des traitements prescrits aux malades et de la pratique médicale.

Enfin, l’Ordre national des médecins du Sénégal rappelle aux professionnels de la presse, dans leur mission de diffusion de l’information, de veiller à plus de rigueur dans les attributions du titre de ‘’Docteur en médecine’’ et l’état de régularité des personnes à qui elle donne la parole sur des questions médicales. La diffusion d’une information médicale par une personne non habilitée, selon la même source, reste une faute dont les conséquences néfastes sont incalculables.

 

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