J. F. Gomis avait caché 12 sachets d’héroïne dans ses poches

Les limiers du commissariat des Parcelles-Assainies ont interpellé avant de déférer au parquet J. F. Gomis. Dans les poches de ce dernier, il a été découvert 12 sachets d’héroïne.
Dans la nuit du 30 au 1er octobre, aux environs de 1 h du matin, lors d’une patrouille pédestre dans le secteur de compétence du commissariat des Parcelles-Assainies, les éléments de la brigade de recherches, au détour d’une ruelle, ont aperçu la lueur d’une flamme et quatre individus. Soupçonnant un usage de chanvre indien, ils ont décidé d’y voir plus clair. Interpellés, ils ont constaté que ces jeunes ne fumaient que de la cigarette. Néanmoins, ils ont décidé de procéder à un contrôle d’identité. Trois d’entre eux disposaient de la carte nationale d’identité. Les limiers ont alors décidé d’embarquer le quatrième pour une vérification d’identité. Pour ce faire, ils l’ont soumis à une palpation de sécurité. Opération qui a porté ses fruits.
En effet, selon nos sources, elle a permis de découvrir cachée dans la poche droite de son pantalon 12 petits sachets en plastique transparent contenant chacun une petite quantité d’une poudre de couleur blanchâtre.
Interpellé sur la nature et la provenance du produit trouvé en sa possession, J. F. Gomis soutient qu’il s’agit de drogue. Qu’il l’aurait acheté au prix de 15 000 F CFA, chez un certain ‘’Cheikh Ndongo’’ domicilié à Thiaroye, sans autre précision. Suffisant pour qu’il soit placé en garde à vue pour les besoins d’une enquête.
Selon nos informations, pour les besoins de l’enquête, les 11 sachets ont été placés sous scellé provisoire et le douzième a été envoyé pour analyse au laboratoire de la Division de la police technique et scientifique. Les résultats ont montré que la poudre blanche trouvée sur le nommé Gomis est composé de chlorhydrate d’héroïne (18,03 %) plus de la phénacétine (81,97 %).
En conclusion, il s’agit d’un stupéfiant dépresseur du système nerveux central composé de chlorhydrate d’héroïne coupée à de la phénacétine. Cette dernière, selon nos informations, est un analgésique aux effets cancérigènes, utilisé comme adultérant.
Au terme de sa période de garde à vue, J. F. Gomis a été remis entre les mains du procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, pour offre ou cession d’héroïne.
CHEIKH THIAM