Publié le 28 May 2016 - 13:08
ECHAUFFOUREES A l’UGB

Des étudiants arrêtés

 

La violence a refait surface ce vendredi à l’Université Gaston Berger. Les étudiants ont fait face aux gendarmes à l’intérieur du campus. Les forces de l’ordre ont, tôt le matin, encerclé les restaurants, pour contraindre les étudiants à payer les tickets. Car, depuis des jours, la Commission sociale des étudiants a décrété des journées sans tickets et le non-paiement des chambres pour exiger l’érection des modules qui devront accueillir les nouveaux bacheliers orientés à l’UGB et qui vivent dans la promiscuité.

Et ce vendredi matin, pour dénoncer la violation de la franchise universitaire, les étudiants ont affronté les forces de l’ordre qui ont fini par mettre la main sur le secrétaire général de la Commission sociale des étudiants de Saint-Louis, Alpha Mamadou Sall, le secrétaire administratif, Mouhamed Diouf, et Serigne Bamba Hafia Fall, secrétaire exécutif, ainsi que d’autres étudiants.

Le Dg du CROUS justifie la violation de la franchise universitaire

« L’installation des modules visibles par tous se poursuit normalement pour bientôt livrer les premiers lits. Les 2 000 matelas, les 4 bus ainsi que le financement de la quinzaine de l’hygiène non budgétisés pour l’année 2016, pourront néanmoins être satisfaits, grâce à l’engagement des autorités sensibles aux conditions des étudiants. Mais, il faut du temps pour mettre en place ces moyens non encore disponibles », a dit le DG du CROUS. « Cette évolution ne doit-elle pas engendrer un assouplissement qui réinstaure confiance et sérénité ?», s’est-il interrogé.  Mais, regrette Ibrahima Diao, les étudiants se sont arc-boutés sur leurs exagérations, en maintenant les journées sans tickets. « Cela était intolérable ; et pire, en y ajoutant le refus de payer les chambres » fulmine M. Diao. « Face à cette situation préjudiciable au fonctionnement correct des services, nous en appelons au sens de la responsabilité des étudiants réalistes et consciencieux, pour refuser l’irresponsabilité, source potentielle de tensions inutiles et de perturbations académiques regrettables. » 

Ibrahima Diao de dire avec fermeté : « Nous avons décidé de mettre fin à ces pratiques désastreuses, par la mise en place de dispositifs aptes à rétablir l’ordre social. Ces forces légitimes auront pour mission, non pas de réprimer ou violenter, mais simplement de ramener la normalité ». Il invite les étudiants « à se munir de leurs tickets pour accéder aux restaurants, et à s’acquitter des loyers mensuels ».

FARA SYLLA (SAINT-LOUIS)

 

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