Publié le 1 Dec 2013 - 10:34
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Mention passable pour le premier Bac arabe

 

La première promotion du Baccalauréat arabe a été honorée lors d’une cérémonie de remise des attestations de réussite. Ces récipiendaires espèrent poursuivre leurs études au même titre que leurs collègues titulaires du baccalauréat classique.

 

Les récipiendaires du premier Bac arabe s’étaient donné rendez-vous dans les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour recevoir leurs attestations de Baccalauréat Littérature arabe, hier, à Dakar. Sur un total de 2183 candidats, seuls 467 ont réussi les diverses épreuves au premier et au deuxième tours avec 56 mentions, soit un taux de 21,7%%. 

‘’Certes, pour un début, c’est satisfaisant, mais ce chiffre peut être amélioré, si on offre une meilleure formation aux enseignants, la mise à disposition de manuels adaptés ainsi qu’un renforcement des établissements arabes’’, déclare Babou Diakham, directeur de l'Office du Bac.

Pour Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la tenue de cette épreuve vise à rétablir une injustice, qui a marqué l’enseignement arabo-islamique qui a fourni un nombre incalculable d’intellectuels et de savants à notre pays. ‘’Il est prévu d’ouvrir l’année prochaine les filières scientifiques et professionnelles à l’enseignement arabe et aussi la mise en œuvre d’un volet scientifique du Baccalauréat littéraire arabe'', martèle-t-il. 

Toujours pour l’ancien recteur de l'université Gaston Berger de Saint-Louis, les nouveaux bacheliers pourront s’inscrire sur le site de l’université campusen.sn pour être orientés dans les différents départements ‘’s’ils remplissent les critères des différents facultés’’. Sinon, ils peuvent être orientés dans les écoles de formation privées, pour y bénéficier d’une formation, s’empresse-t-il d’ajouter. 

‘’Je suis content de recevoir mon diplôme qui nous met sur un même pied d’égalité que les titulaires d’un Baccalauréat classique. Nous souhaitons poursuivre notre formation à l’université comme tous nos collègues’’, déclare Abdoul Lakhat Ka, jeune diplômé, pensionnaire de l’institut Al Azhar de Kaolack.

Et enfin, Selon le ministre, l’annonce de l’ouverture d’une filière arabe à l’École nationale d’Administration et d’une université arabo-islamique entre dans la politique de promotion de l’enseignement arabe.

Par Mamadou Makhfouse Ngom

 

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