Publié le 22 Apr 2012 - 12:03
FRANCE - PREMIER TOUR DE LA PRÉSIDENTIELLE

28,29% de participation à midi, en baisse par rapport à 2007

 

Le taux de participation atteignait 28,29% dimanche à midi, en métropole, pour le premier tour de l'élection présidentielle, selon le ministère de l'Intérieur, en baisse par rapport au premier tour de 2007, 31,21%.

 

 

Le taux de participation final avait été de 83,77% au premier tour de 2007.

 

Les Français de la métropole ont commencé à voter dimanche à 8H00, sous un ciel souvent nuageux, pour choisir parmi les dix candidats au premier tour de l'élection présidentielle les deux qui resteront en lice pour le second tour de scrutin, le 6 mai. Au total, quelque 45 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour cette 9e élection présidentielle au suffrage universel depuis 1965.

 

A 08H45, le président du MoDem, François Bayrou, a été le premier des dix candidats à glisser son bulletin dans l'urne, dans un bureau de vote de Pau.

 

Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), lui a succédé vers 10H00 dans le Xe arrondissement de Paris, suivi de peu par François Hollande, le candidat PS, qui a voté dans son fief de Tulle (Corrèze), et de Philippe Poutou (NPA) dans une école de Bordeaux.

 

Le coup d'envoi de l'élection avait été donné dès samedi par plusieurs centaines de milliers de Français vivant en outre-mer ou à l'étranger, pour tenir compte du décalage horaire.

 

Le scrutin est ouvert de 08H00 à 18H00 dans 70% des communes de métropole. Un arrêté préfectoral peut-être pris pour retarder la clôture. Dans une centaine de communes, dont plusieurs grandes villes comme Toulon, Rennes, Orléans, Tours, Blois, les bureaux seront ouverts jusqu'à 19H00.

 

Un quart des bureaux fermeront à 20H00, notamment à Paris et en Ile-de-France, sauf en Seine-et-Marne, à Marseille, Lyon, Toulouse. C'est à ce moment que sera levée l'interdiction de publier ou diffuser, notamment sur internet, des sondages, estimations ou commentaires sur l'élection.

 

Cette question a donné lieu à un vif débat, à l'heure de l'internet généralisé et dans la mesure où les médias étrangers ne sont pas soumis à la loi française. Craignant que des organes de presse violent la loi, les autorités de contrôle ont rappelé les règles et prévenu que des sanctions seraient prises. La quasi-totalité des médias ont annoncé qu'ils n'en prendraient pas l'initiative, mais si un seul d'entre eux brave l'interdit, leurs bonnes résolutions pourraient s'effondrer.

 

"Aux urnes !", "Enfin, on vote !", "Pour qui voter ?" : sans prendre parti, la presse quotidienne appelle ce dimanche les électeurs à leur devoir civique.

 

Sauf surprise, les politologues s'attendent à un nouveau duel PS-UMP au second tour, mais l'incertitude persiste sur l'ordre d'arrivée en tête au premier tour : Nicolas Sarkozy, qui se présente pour un second mandat, ou François Hollande qui avait remporté la primaire du PS.

 

Autre inconnue, qui sera troisième, entre Marine Le Pen (Front national), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et François Bayrou (Modem) ? Leurs scores seront déterminants pour les reports au second tour.

 

Marine Le Pen veut renouveler l'opération de son père Jean-Marie Le Pen en 2002: être présente au second tour. Mais ses chances de rattraper le duo de tête dans la dernière ligne droite de la campagne sont minimes.

 

Jean-Luc Mélenchon caresse l'espoir de passer devant Mme Le Pen. Parti très bas dans la campagne, il estime que son résultat peut être d'ores et déjà considéré comme "un succès". François Bayrou, qui avait joué le rôle du "troisième homme" en 2007, compte également peser sur le paysage politique de l'après 6-mai.

 

Loin derrière, ni Eva Joly (EELV), ni les autres candidats, Nicolas Dupont-Aignan (DLR), Philippe Poutou (NPA), Nathalie Arthaud (LO) et Jacques Cheminade (divers), n'ont réussi à percer durant la campagne.

 

C'est la première fois que cinq candidats - Hollande, Sarkozy, Le Pen, Mélenchon et Bayrou - ont recueilli chacun plus de 10% d'intentions de vote avant le premier tour d'une présidentielle. Si le vote de dimanche confirme cette tendance, cela montrera une grande défiance de l'opinion à l'égard du bipartisme, estiment les politologues.

 

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