Publié le 14 May 2012 - 19:26
JOHNNY HALLYDAY

Démarre sa tournée dans un climat tendu

Le rockeur donne le coup d'envoi de sa 181ème tournée ce soir 14 mai à Montepellier, non sans inquiétudes. Il a «toujours le trac» et reconnaît «ne pas être encore tout à fait prêt». Johnny Hallyday l'a assuré, cette nouvelle tournée ne sera pas celle des adieux. Après avoir donné un premier concert à Los Angeles le 24 avril dernier, le rockeur va reprendre les routes de France dès ce lundi avec 4 concerts à la Park & Suites Arena de Montpellier. Comme à son habitude, le taulier promet un grand spectacle et une mise en scène spectaculaire. Les 4 premiers concerts de Montpellier (les 14, 15, 17 et 18 mai) ont lieu dans un complexe de 8.000 places et ont nécessité 4 jours de préparation. Sa tournée de plus de 50 dates le mènera également à l'étranger, notamment au Royal Albert Hall de Londres, où il y jouera pour la première fois de sa carrière. Le chanteur de 68 ans concède au Figaro qu'il a «toujours le trac» et reconnaît «ne pas être encore tout à fait prêt» à quelques heures de sa montée sur scène. «Mais c'est mon boulot et c'est ce que je fais de mieux» ajoute t-il. Cette tournée 2012 fait suite au Tour 66, qui avait dû être interrompu après ses graves ennuis de santé à l'hiver 2009. Le chanteur avait dû être hospitalisé d'urgence à Los Angeles provoquant ainsi un véritable engouement médiatique. Après une longue convalescence au cours de laquelle il reconnaît avoir sombré dans la dépression, le chanteur a repris le travail puisqu'il a publié l'album Jamais Seul (en collaboration avec Mathieu Chédid) au printemps 2011, puis a joué sur les planches Le paradis sur terre de Tennessee Williams. Aujourd'hui, le chanteur assure être en pleine forme avant d'aborder ce marathon musical. Mais si le chanteur se veut rassurant, le climat n'a jamais été aussi délétère avant un début de tournée.

 

Difficultés à remplir les stades

Après son hospitalisation et l'affaire qu'elle avait généré, Johnny Hallyday a décidé de faire le point sur son entourage et de se séparer notamment de son producteur de toujours, Jean-Claude Camus pour collaborer avec Gilbert Coullier. On a récemment appris qu'il avait changé d'attaché de presse et recruté Sébastien Ferran, manager du groupe de rap français NTM. Ce grand chamboulement est-il la raison pour laquelle le rockeur peine à remplir ses salles de concerts? Son nouveau producteur Gilbert Coullier a affirmé au Parisien que ses dates au Stade de France (les 15, 16 et 17 juin) n'étaient pas encore remplies et que la tâche s'annoncait plus difficile que prévue. «Nous sommes à 60.000 vendredi soir, à 50.000 le samedi. Le dimanche, c'est plus dur, avec 30.000 billets vendus. C'est plus compliqué que prévu et je ne m'y attendais pas» reconnait-il. Mais ces difficultés sont également de mise en province, et le nouveau producteur n'hésite pas à en faire état. Certaines dates ne sont remplies qu'à moitié (Sochaux le 5 juin), lorsque d'autres ont été déplacées dans des arènes plus modestes (Nice le 29 et 30 juin.) Le constat est déjà cinglant pour Gilbert Coullier qui espère néanmoins ne pas perdre d'argent «même si je ne pense pas qu'on en gagnera.» Il voit plusieurs causes à ces difficultés: la crise, l'absence de nouvel album pour booster les places, et comme le producteur le confiait au Figaro en février dernier, «un certain désintérêt du public pour les places debout».

(LeFigaro)

 

 

Section: