Marie Khemesse Ngom Ndiaye décline le dispositif sanitaire prévu

Les préparatifs du pèlerinage marial de Popenguine vont bon train dans le sanctuaire de Popenguine et dans tout le village. Pour assurer un bon déroulement de la couverture sanitaire du pèlerinage, la ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le déplacement sur les lieux pour voir l’état d’avancement des préparatifs.
Popenguine commence déjà à vibrer au rythme du pèlerinage marial. Il s’agit d’un événement international qui draine des centaines de milliers de pèlerins. Cette année, il se déroule dans un contexte de baisse des cas de Covid-19, après deux années de suspension. Selon les autorités sanitaires, la couverture s’organise à travers des activités préventives, curatives et promotionnelles, depuis la planification, la coordination, la supervision, l’évaluation et la mobilisation des ressources humaines, financières et matérielles.
Dans ce cadre, le ministre de la Santé a effectué sa première sortie à ce poste pour observer de visu la situation, à la veille de l’arrivée des fidèles pèlerins. Marie Khemesse Ngom Ndiaye a profité de l’occasion pour rappeler les dispositions en vigueur.
À ce titre, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a mobilisé plus de 550 agents de santé composés de médecins généralistes, de médecins spécialistes, d’urgentistes, d’infirmiers diplômés d’État, de sages-femmes d’État, d’agents de l’hygiène, de secouristes, de volontaires de la Croix-Rouge sénégalaise, d’agents préventionnistes, d’agents communautaires de santé et d’agents de santé du comité médical d’organisation. Ces derniers ont la lourde tâche d’assurer la santé préventive et curative durant les phases de préparation, de déroulement et d’après-pèlerinage. Ils seront répartis sur sept points de prestation fixes et sites de référence.
Il s’agit du centre de santé de Popenguine, des postes de santé de Ndayane, de Sindia, de Popenguine Sérère, du centre hospitalier régional de Thiès et de l’hôpital Saint-Jean de Dieu. Treize postes médicaux avancés sont également prévus, un camp-hôpital militaire, un camion-hôpital, une unité mobile de consultation et un wagon médicalisé basé au camp des marcheurs.
Sur le plan de la logistique, 30 ambulances seront mobilisées dont six médicalisées. Dans le même sens, une valeur de 11 millions de francs CFA en médicaments et produits pharmaceutiques est mise en place pour la prise en charge gratuite des pèlerins.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a rappelé le contexte de pandémie dans lequel le pèlerinage est organisé. ‘’Nous sommes toujours dans la pandémie Covid-19. C’est vrai que les cas sont en train de baisser, mais la maladie n’est pas totalement sortie de la planète Terre’’, a laissé entendre Marie Khemesse Ngom Ndiaye. Avant de préciser : ‘’Et même si ce n’est pas la Covid-19, nous surveillons naturellement toutes les maladies à potentiel épidémique. Je veux citer particulièrement le choléra. C’est pourquoi, dans la première étape qui est une étape de prévention et de promotion de la santé, nous avons le service d’hygiène, le Sneips à côté de la Croix-Rouge et de tout le système d’assainissement et des sapeurs-pompiers avec la régulation du Samu, pour voir tout ce qu’on peut faire en avant, pour protéger et faire beaucoup de prévention.’’
Dans la foulée, souligne-t-elle, ‘’le jour J également, c’est un monde de pèlerins sur un espace qui n’est pas suffisamment grand. Donc, c’est un facteur déterminant pour beaucoup de transmissions de maladies qu’on ne souhaite pas. Mais si on continue sur cette prévention et cette promotion de la santé, on pourrait relever le défi’’.
Enfin, promet-elle, ‘’après l’événement, beaucoup de services resteront 24 à 48 heures sur place pour continuer la désinfection des écoles, des maisons, des daaras qui sont des locaux que nous avons empruntés pour mener à bien nos activités’’.
IDRISSA AMINATA NIANG (Mbour)