Publié le 20 Mar 2018 - 00:10
PELERINAGE A LA MECQUE 2018

Les nouvelles mesures de l’Arabie Saoudite

 

En 2018, les Sénégalais qui voudront se rendre aux lieux saints de l’Islam devront s’inscrire et se faire enregistrer avant le 30 avril prochain. C’est une mesure parmi d’autres, prise par l’Arabie Saoudite.

 

Les Sénégalais aiment attendre jusqu’au dernier moment pour se décider. Cette année, il ne faudra pas tergiverser pour faire le pèlerinage à la Mecque et accomplir le 4e pilier de l’Islam. Pour cette édition 2018, de nouvelles mesures ont été introduites par le royaume saoudien. Samedi, lors de l’assemblée générale des Organisations privées du hajj du Sénégal (OPHS), les voyagistes en ont profité pour faire une communication sur ces mesures. Tous ceux qui veulent effectuer le pèlerinage devront s’inscrire et se faire enregistrer, avant le 30 avril.

‘’Au Sénégal les inscriptions ont démarré depuis le 5 mars et vont se terminer le 30 avril. C’est important de le dire maintenant, parce que c’est une réforme qui va impacter le calendrier du Hajj. Parce qu’au Sénégal, nous avions l’habitude d’attendre le mois du ramadan pour procéder aux formalités, alors que cette année, tout doit être clôturé un mois avant le ramadan’’, renseigne Ourèye Thiam Preira. Ainsi, leur organisation qui convoie 90% des pèlerins sénégalais (10 860 sur les 12 860) ont décidé de tirer la sonnette d’alarme, afin de sensibiliser les pèlerins sur ces changements.

Tarif en hausse pour ceux qui ont déjà effectué le hajj

Parmi les autres mesures, il y a aussi les nouvelles taxes introduites par l’Arabie Saoudite et qui auront un impact sur le coût total. ‘’Il y a lieu de noter que pour toutes les personnes qui ont eu à faire le pèlerinage, ces 5 dernières années, devront payer 2000 riyals (350 000 F CFA) pour obtenir le visa. Ce sont des changements importants qu’on a voulu communiquer au Sénégal, afin qu’ils prennent leur disposition par rapport au pèlerinage de cette année. Actuellement, nous attendons de l’Etat qu’il nous communique les conditions pour le transport aérien, car c’est le gouvernement du Sénégal qui négocie avec la compagnie saoudienne pour 50% des pèlerins, afin qu’on puisse s’organiser’’, renseigne la chargée de communication pour qui, l’Etat est en négociation, certes, mais ils ‘’l’incitent à accélérer un peu le rythme’’ afin qu’ils sachent exactement les dates de départ et retour et pouvoir les confirmer.

CHEIKH THIAM

 

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